Premier album dont hardy réalise la couverture sans encrage, juste avec de l'aquarelle. Le dessinateur est un virtuose de la couleur, il suffit de voir ses nombreuses peintures. Son style est peut-être difficile à appréhender puisque c'est assez jeté, peu minutieux. Un peu comme ses planches encrées dont on sent bien que l'étape de l'encrage est plus récréative que le crayonné.

Petite parenthèse, en ouvrant l'album, j'ai trouvé des feuilles blanches glissées dedans. Je n'ai pas lu cet album depuis des lustres, du coup je ne m'y attendais pas du tout. En inspectant ces feuilles, je découvres qu'entre les pages il y a des petites branches avec feuilles. Je ne sais plus du tout dans quel contexte j'ai pris la décision de faire cela. J'ai un vague souvenir d'avoir voulu conserver quelques branches un jour, mais je ne sais plus si c'était un travail d'école ou une passion qui me sera vite passée. Mais revenons à nos moutons.

Ce que j'aime chez Hardy depuis quelques albums, c'est qu'il se montre moins classique dans son découpage et surtout dans sa mise en page. C'est plus inventif, plus original et ça met en valeur ses cadrages toujours très cinématographiques (je sais, je me contredis, mais en même temps, le cinéma est prisonnier de ce cadre unique, ce nest donc pas étonnant si certains cinéastes reviennent parfois à la photo).

Quant à Cauvin, il fait fort avec de bons gags bien délirants. Ce tome ne donne pas l'impression d'être déjà le quatorzième, le scénariste réussit à ne pas trop tourner en rond, même si une certaine répétition est inévitable. Puis, il s'agit d'une des rares séries qui voit cumuler les guest stars pour scénariser les histoires, ça aide aussi un peu.

Bref, un très bon album à lire et à relire.
Fatpooper
8
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le 25 nov. 2013

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