C'est drôle comme j'avais adoré cette série quand j'ai commencé au début de mon adolescence à entrer dans le monde des comics. J'avais 12 ans quand j'ai pris cette série et le personnage, son identité, sa quête m'avait réellement passionné...


Aujourd'hui, 22 ans plus tard (sic), j'ai relu cette série et je n'y ai absolument plus rien retrouvé. Un personnage adulte qui se compote comme un adolescent (raison pour laquelle j'ai sans doute aimé cette série en étant fraichement entré dans l'âge ado) mais sans la consistance dans sa quête de maitrise de ses pouvoirs et de ses responsabilités que ne l'a établi Peter Parker. Le personnage n'a aucune responsabilité si ce n'est la protection de son oncle (tiens, tiens, ça vous rappele quelqu'un?). Ses combats du quotidien n'ont pas grand intéret. Sa priorité est d'emballer la plus belle meuf de la rédaction de son travail au Daily Bugle (dites donc, y a un moment vous le faites exprès, non? C'est plus de l'hommage, c'est du clonage et on a déjà la saga des clones pour ça...). Celle-ci s'avère être une véritable connasse sans persistance qui ne va pas nous aider à vouloir que cela se réalise. Et ses combats contre le crime organisé reste dans les bas fonds du mouvement que même un héros de seconde zone ne se salirait pas les mains dessus... Au départ de l'aventure, on pense qu'on va entrer dans l'héritage de la famille Osborn et la folie qui y règne mais en fait, c'est un leurre et on ne s'en approchera jamais véritablement...


Le côté artistique ne fait que décliner tout au long de la série et s'il était d'un niveau standard moyen à l'époque, il ne ressort pas grandi à l'heure actuelle. Sans être désagréable, il ne laissera pas vraiment une bonne impression finale. Couplé à une écriture superficielle sans véritable fil conducteur narratif, voilà une série dont on peut se passer facilement pour explorer les facettes parallèles de l'univers de Spider-Man.


En bref, j'ai les 13 numéros qui constituent la série à vendre en condition Near mint et bagged & boarded. À bon entendeur...

MathiasBaum
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le 18 avr. 2020

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