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Je serais passé à côté de ce livre en librairie, j'aurais très certainement passé mon chemin. C'est même peut-être le cas, je me souviens être passé devant un album de cette collection, peut-être était-ce un album de Stan Drake ou bien d'un autre illustre auteur que j'ai préféré nier simplement parce que la couverture n'est pas spécialement emballante.

Toujours est-il que cet album, je l'ai acheté après avoir découvert Stan Drake sur... Facebook ! J'ai accroché à ses dessins photo-réalistes. J'ai alors voulu savoir quel genre de BD il dessinait : surprise, il raconte des romances ! J'avoue avoir commandé les deux volumes de chez Futuropolis en craigant, il est vrai, de ne pas aimer les histoires, mais en même temps je m'en fichais, je voulais surtout voir ses dessins sur papier et non au travers de mon écran d'ordi.

Et bien quelle claque. C'est vraiment très beau. Il y a un tel jeu d'ombres ! Le trait de Stan est tellement souple et agréable. M'est avis qu'il travaille avec un bon pinceau. C'est sans doute ça qui fait la différence de style entre européens et américains : les premiers utilisent une plume rigide, les seconds un pinceau souple. D'ailleurs les ricains jouent nettement plus avec les pleins et les déliés, de même qu'ils sont plus généreux en masses de noir. Je dis ça surtout parce que j'ai pu comparer le trait de Hubinon au trait de Drake du fait que je suis en train de découvrir "Les aventures de Buck Danny". En tous cas, "The heart of Juliet Jones" bénéficie d'un graphisme irréprochable. Bien sûr Drake utilise des photos d'acteur pour illustrer ses personnages, et alors ? Tant que le résultat est là !

Ensuite les récits... et bien ... j'ai passé un bon moment. Je craignais des histoires larmoyantes. Si l'émotion est au rendez-vous ce n'est jamais pour verser dans le misérabilisme. Les histoires sont bien construites, les conflits présents et les résolutions adéquates.

Bref, voilà une bien belle BD que je me suis offerte, je ne regrette vraiment pas. Seul frustration : je ne possède que deux volumes. Vivement que j'ai de quoi m'acheter le reste !
Fatpooper
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le 6 mai 2014

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