Présenté dans un beau coffret fermé et rigide, on y trouve deux mangas de Motoei Shinzawa.
L'un, Le collège fou, fou, fou, les histoires oubliées, présente des petites histoires prépubliées au Japon entre 2000 et 2004, et qui tourne autour de l'univers des Joyeux loufoques.
L'autre, nommé Le spin-off, regroupe sur près de 10 ans également des petites histoires ayant pour trait les personnages secondaires de la série, ainsi qu'une consacrée à Go (Ted dans le dessin animé français).
Concernant le premier livre, on est en territoire connu, avec les loufoques qui rapetissent au gré de leur volonté, et une très bonne histoire finale où le père de Rei retrouve une ancienne cassette vidéo et la diffuse devant ses amis. On y apprend que Rei, déjà tout petit, connaissait déjà sans les connaitre ceux qui seront ses amis et ses ennemis. A noter qu'on découvre la mère de Rei et de Kiri, qu'on ne verra jamais dans les séries consacrées au Collège fou fou fou.
Tout au long du volume, ainsi qu'à la fin, on y découvre une longue interview de Motoei Shinzawa, sur ses problèmes de santé (qui ont l'air sérieux, à tel point qu'il n'a rien dessiné depuis 2004), sur la conception de ce volume, et sur les différences vestimentaires des lycéens entre la parution de High School Kimengumi dans les années 1980 et ce volume unique.
Excepté quelques différences (notamment les jupes des filles qui sont devenues plus courtes), le dessin de l'auteur s'est lui aussi amélioré, notamment sur les modèles féminins. De plus, l'histoire ne prend pas en compte que ça a été écrit et dessiné en 2000 ; donc, pas de nouvelles technologies, pas de portables, on repart comme dans les années 1980 !
Le second volume, qui reprend des histoires consacrées à des personnages secondaires de la série, est moins intéressant. On sent que Shinzawa n'est pas forcément doué dans les romances lycéennes. Je dirais presque qu'il n'aura jamais été meilleur qu'avec Le collège fou, fou, fou, qui restera sans nul doute l’œuvre de sa vie.
Bien entendu, ce coffret n'est à recommander qu'aux fans absolus du Collège fou, fou, fou.