La première chose qui me vient à l'esprit, c'est que les miracles doivent exister. En effet, la traduction française de Geneviève Coulomb est cette fois réussie, s'empêchant d'user d'expressions d'un autre âge et avec une traduction et des phrases qui sont toujours sensées ou presque. J'ai chipoté, j'ai fait attention mais hormis quelques tournures et l'un ou l'autre mot, la dame avait fait un énorme effort, vraiment.
D'emblée cela rend une lecture plus agréable quand la traduction est au rendez-vous. Et il le fallait car Le Gant de l'Infini est peut-être l'un des meilleurs Marvel que j'ai pu lire jusqu'à présent. Pensez donc que Thanos détient le pouvoir absolu et en fait usage à son bon gré ou... mal gré.
Véritable tragédie grecque ce que Gant de l'Infini qui recèle une multitude de personnages, la présence de Dieux jusque-là insoupçonnés. Les super-héros vont s'associer aux différents dieux pour combattre Thanos. L'oeuvre n'est pas avare en moments héroïques et en instants de grâce de certains personnages.
Mais plus encore que tous ces combats, c'est le poids de la responsabilité d'un tel pouvoir qui est parfois décrit et dont la conclusion de l'histoire n'en est pas moins superbe.
Après je chipote, d'un point de vue graphique, ce n'est pas la touche que je préfère mais j'ai trouvé cela agréable, si ce n'est encore quelques moments brouillons dans certains rendus de l'histoire ou dans la linéarité des cases.
Mais bref, je chipote je vous dis, car cette histoire vaut franchement la peine qu'on s'y attarde.