Non, ce n’est pas la bd du siècle, même du vingtième puisqu’elle date de 1987. Mais j’avais ça dans mes placards qui trainait depuis longtemps, depuis l’époque où j’achetais tout ce que je trouvais en occasion de Didier Convard, scénariste fécond que je tenais en estime. Même si ici, il est au dessin, et pas au scenario, et que je préfère nettement ses récits à ses coups de crayon. Faut savoir que j’essaie de faire du tri dans mes trop nombreuses bandes dessinées, m’efforçant de ne garder que ce qui en vaut la peine. Cette histoire en deux tomes est assez plaisante, alors je crois que je vais la conserver, mes enfants pourront bientôt la lire et ça pourra leur plaire.


Qui est Cranach de Morganloup ? Déjà, rien à voir avec Lucas Cranach, ou alors il me manque des infos. Non, c’est un jeune homme qui devient chef de clan et hérite de l’épée de son père à la mort de celui-ci. Mais cette épée, comme il se doit, n’est pas tout à fait normale puisque c’est elle qui fonde la légitimité du chef, elle est même magique et son nouveau possesseur doit apprendre seul à la connaître et à la contrôler, quitte à en subir quelques désagréments, car l’épée aux cent pouvoirs peut te faire franchir indûment certaines portes spatio-temporelles…


Le cœur du récit est la quête du jeune Morganloup pour retrouver sa femme et son fils, menacés par un concurrent suite à sa disparition, c’est-à-dire comprendre comment l’épée permet de franchir les portes. Car notre héros, qui vivait dans un coin de Bretagne, se retrouve en territoire maya, à différentes époques… Et notamment face à un certain Kukulkan, homme-serpent qui lui narre l’arrivée de deux peuples sur terre, les Gaélliens et les hommes-serpents, qui n’eurent pas la même politique à l’égard des primitifs habitants de la Terre, et s’affrontèrent de façon terrible. On nous explique alors l’origine de l’épée, sa disparition, puis quelques éléments qui pourraient permettre à Cranach de retrouver son pays. Mais l’épée suscite de nombreuses convoitises, et il lui faudra retrouver une pierre magique possédée par une certaine Naja… (dans le deuxième tome).


Voilà un premier tome agréable, rien d’extraordinaire mais l’aventure est plaisante.

socrate
7
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le 18 juin 2015

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socrate

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