Sans doute à court d'idéologie, ou débordé par de trop nombreux projets en parallèle, Christin repart ici de manière assez paresseuse sur un mécanisme narratif similaire au cycle précédent, mélangeant notre réalité avec le monde des extra-terrestres, afin de produire de l'humour... qui reste cependant bien convenu. On peut néanmoins apprécier la construction de la fiction, même si on devra attendre le prochain album pour sa résolution. Par contre, il est indéniable que le graphisme de Mézières est un peu moins original qu'aux débuts de la série, à moins que cela ne soit la conséquence de la banalisation des récits spatiaux, en particulier au cinéma... Du coup "les Spectres d'Inverloch" a plus l'allure d'un demi-échec que d'un demi-succès.