10
Ma vie avec Clint
Clint est octogénaire. Je suis Clint depuis 1976. Ne souriez pas, notre langue, dont les puristes vantent l’inestimable précision, peut prêter à confusion. Je ne prétends pas être Clint, mais...
le 14 oct. 2016
125 j'aime
31
Ville pourrie et enfants sacrifiés
Le scénario de Stéphane Betbeder se révèle diabolique. Les deux mutants cachent une origine commune, quelque part derrière le mur de Berlin. Après une série de rebondissements, l’histoire s’achève dans une certaine confusion. Les rares dialogues se gardent bien de répondre à toutes nos questions. Une part de mystère subsistera. C’est très bien ainsi.
`
Le travail de Bervas parvient à rendre crédible le vieillissement et la mort des enfants. Le découpage des planches prévoit quelques moments de pose bienvenus. La réelle affection les liant entre eux est bien rendue. Alors, pourquoi ressens-je un manque empathie face à leur tragique destin ? Probablement par ce qu’il m’est impossible de me mettre à leur place. Comment m'apitoyer sur des parcours aussi brefs et aussi déroutants ?
A découvrir !
7
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Séries courtes de BD méconnues, ou pas assez connues, à découvrir !, Les meilleures BD de science-fiction, 154 critiques de bandes dessinées, Critiques de BD aux univers fantastiques et 16 critiques de bandes dessinées de science-fiction
Créée
le 15 nov. 2015
Critique lue 186 fois
2 j'aime
Du même critique
10
Ame d’enfant et gros câlins
Je dois à Hayao Miyazaki mon passage à l’âge adulte. Il était temps, j’avais 35 ans. Ne vous méprenez pas, j’étais marié, père de famille et autonome financièrement. Seulement, ma vision du monde...
le 20 nov. 2017
123 j'aime
12
10
Papa, Astérix et moi
J’avais sept ans. Mon père, ce géant au regard si doux, déposait une bande dessinée sur la table basse du salon. Il souriait. Papa parlait peu et riait moins encore. Or, dans la semaine qui suivit, à...
le 11 juin 2016
123 j'aime
30
