- La croisade du Punisher contre le crime organisé à New-York met à mal les affaires des mafieux dans la Grosse Pomme. Ceux-ci décident de lui tendre un piège en créant de toute pièce un faux parrain mafieux : le Caïd, qui détournera l’attention du Punisher. Pour endosser ce rôle, c’est l’homme de main favori de Don Rigoletto qui est désigné, un certain Wilson Fisk.
Suite directe des deux premiers gros tomes de Robertson et Dillon, Punisher Max est un poil en dessous de ses prédécesseurs.
Non pas au scénario. Non ! Loin de là ! Mais sur les dessins.
Cela fait très étrange de passer du style sale mais précis de Robertson au propre et bien droit de Dillon.
Dans un autre style ça pourrait marcher, mais ici on tilt un peu. C'est moins précis (ou trop précis ?) et le début de lecture est assez dérangeant.
Une fois passé le "Meh" du dessin, on a tout de même un arc du Punisher qui est excellent.
Aaron est tout simplement celui qui a le mieux compris ce personnage torturé (j'incorpore le quatuor Robertson, Dillon, Aaron, Ennis) et nous le prouve encore dans ce tome. une écriture parfaite de A à Z sans aucun temps mort.
Avec Wilson Fisk au sommet (on voit de quelle série s'est inspiré D'Onofrio pour pour son Caïd) et Bullseye en psychopathe inénarrable, Franck Castle va avoir du mal à arrêter le train en marche.
On regrettera la mort de Bullseye et de Fisk qui nous empêche d'avoir ce tome dans une chronologie Marvel logique ; mais on apprécie la fin pour Castle qui jusqu'au bout aura tenu tête à tout le business de la mafia.
Violent, haineux, pas beau mais terriblement efficace : Punisher Max est très bon. Il rejoint la liste des comics à lire absolument pour savourer un personnage comme le Punisher.