Sarami princesse de l'enfer par nolhane

Sarami, princesse de l'Enfer est un titre particulier qui a attirer mon regard grâce à son dessin un peu foutraque et brouillon qui annonçait une lecture bien givrée et sortie des sentiers battues.
Sarami est la fille du roi des enfers. Elle s'enfuie des enfers pour venir sur Terre afin de devenir mannequin et de rencontrer sa mère qu'elle n'a pas connu. Bien qu'elle ai du mal à supporter son père, Sarami est une princesse gâtée qui s'est ennuyé pendant des années en enfer.
Elle trouve rapidement du travail en tant que serveuse dans un café tenue par une lapine. Bien qu'elle ai forcé la lapine à l'embaucher les deux comparses vont rapidement devenir amies.
Les désillusions vont rapidement arriver pour Sarami qui a l'habitude qu'on lui serve tout sur un plateau. Devenir mannequin est finalement bien difficile, travailler comme serveuse aussi.. Elle se trouve un beau prince charmant qui n'est absolument pas intéressé par elle (Billy). Pire que tout.. elle ne peux pas envoyer des personnes vivants en enfer..
Bien que la base du récit sois très sympa et offre des passages bien foufou comme il faut, le tout est un peu trop gentils. Le manga se lit bien mais deviens assez rapidement lassant tant il est répétitif et manque de moment marquant. Même quand l'histoire se développe un peu le ton reste le même et la narration routinière.
Le coté foutraque du dessin ne propose finalement pas grand chose et reste beaucoup trop sage. L’œuvre se renouvelle très peu visuellement se qui participe au coté redondant de la lecture. On est loin des visuels expérimentaux trouvable dans le magasin japonais Ax (ce que j'espérais).
Bien que l'ensemble se suffise à lui même, le récit ne propose pas de fin ce qui est toujours dommage.
On trouve tout de même des personnages attachants et quelques situations assez plaisante mais pas assez pour rendre la lecture marquante.
Sarami, princesse de l'enfer est une petite lecture originale et déconcertante mais qui reste décevante dans son ensemble. Une curiosité pour les plus curieux.