Rétrospectivement
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Après la superbe préface d'Alan Moore (quand même), on plonge dans un univers graphique sombre et dense, adulte et violent, censé selon lui préfigurer les comics du futurs. C'était en 2006, ça n'était pas si faux. Entre alors une galerie de personnages esquissés par le texte comme par le dessin, en clair-obscur, avec des tas de zones floues et des motifs parasites. Qu'est-ce qui les meut ? Sont-ils réels ou des réminiscences déformées par le passage du temps ? Des sortes de fantômes dont les plus évocateurs sont un magicien obèse, un ostéopathe qui ressemble au fils d'un chef indien et d'une polonaise (je vous laisse imaginer) et, bien sûr, Al Capone. A travers lui, c'est la violence qui prend la première place dans la narration; une violence déchaînée ou larvée, mais omniprésente, dans les relations entre les adultes et les enfants, les hommes et les femmes ou encore les gangsters et les autres gens. De quoi fasciner ce narrateur étonnamment bavard dont finalement on ne sait quasiment rien. Au final, un récit graphique qui joue sur l'effacement, ça n'est pas banal, puisque le dessin vise à montrer, à la base. Malgré tout, on reste un peu sur sa faim, du coup, quant à la finalité de l'histoire... on en reparlera si ça vous dit.
Créée
le 27 juil. 2018
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