Assassin's Creed : Blade of Shao Jun est un manga paru aux édition Mana Books, dessiné et scénarisé par Minoji Kurata sous la tutelle d'Ubisoft, et traduit par Jean-Benoit Silvestre, habitué de la maison d'édition, paru en 2020.

Ce manga est un manga typiquement pour les fans. Il dépend entièrement du final d'Assassin's Creed II et ne vous fera jamais le plaisir de vous l'expliquer. Si vous n'avez pas vu le final de ce jeu, vous ne comprendrez pas dans le tome 01 qui est ce mystérieux Maître Florentin qui semble avoir tant d'importance, ni même pourquoi diable une assassine chinoise serait envoyée jusqu'en Italie (surtout vu la faiblesse des liens entre Italie et Chine au XVIe siècle). Il en découle un premier tome qui est là pour donc faire plaisir aux fans de la licence, qui voit se développer la fin d'un de leurs jeux favoris.

Les dessins de Kurata sont beaux, l'action est un peu faiblarde, et le dessin souffre un peu parfois du syndrome du "figé", et rend assez mal l'action de par ce fait. Mais il en reste que c'est agréable à regarder et les personnages sont sympa.

L'intrigue est comme toujours avec Assassin's Creed double, avec une partie dans le présent et une partie dans l'époque visitée.

Et là arrive le soucis : Les scénarios des Assassin's Creed, c'est toujours un peu la même chose. Nous ne sommes que dans le tome 01, et on retrouve exactement le même principe que quasi tout les jeux et autres oeuvres de la licence. Les assassins ont été massacrés, le héros (ou l'héroïne ici) doit refaire la confrérie à partir de quasi rien, et pour l'intrigue du présent, c'est évidemment une histoire de trahison et tromperie. C'est quasiment toujours le même scénario, d'où l'aspect de boucle assez classique dans la licence.

Spoiler de la fin du tome :

Notre héroïne fait même l'erreur classique en ne respectant pas le credo des assassins ce qui amène une catastrophe qui lui fera coûter cher. Exactement comme Ezio au début de Brotherhood.

La série a du mal à se détacher de son schéma narratif extrêmement efficace. Il en sort donc un tome qui est un paradoxe. D'un côté, il faut connaître la série pour pouvoir parfaitement en profiter... Et de l'autre, si c'est votre cas, vous aurez un tome qui sentira vraiment le réchauffé des jeux.

A voir comment cela se développera dans les tomes suivants.

Lu en format papier.

MDupoignard
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le 4 janv. 2023

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