Pas déplaisant à lire.


Les auteurs approfondissent un peu plus la mythologie du Marsu, notamment en nous faisant découvrir ce cimetière... malheureusement ce qui aurait pu être une formidable aventure à la fois touchante et audacieuse (ce n'est pas souvent qu'on parle de la mort à des gosses) reste une idée à peine survolée. La mise en contexte (la révolution) amène heureusement du conflit et de l'humour (le déguisement en Marsu est assez bien trouvé, dommage que ça ne soit pas un peu mieux exploité) et le choix des personnages principaux est sympathique (Baby est excellent, son majordome aussi ; les deux rouquins sont chouettes, je me souviens d'ailleurs que j'étais un peu amoureux de la fille quand j'étais p'tit, je m'imaginais perdu dans la jungle avec elle, mmmmh).


Graphiquement c'est sympathique ; Batem fait et fera toujours du Franquin (en moins bien), mais il propose tout de même un dessin riche, expressif, efficace (en d'autres terme, il est un bon élève même s'il ne dépasse pas le maître). Le découpage est bien aéré et efficace. Le Marsu vieux est sympa (et me rappelle que j'ai feuilleté le dernier album en date qui présente une panoplie de Marsu difformes... faudrait que je le lise un jour en librairie tiens).


Bref, cet album aurait pu être quelque chose de super, c'est sûr, amis ça reste sympa à découvrir.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 18 août 2017

Critique lue 181 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 181 fois

1

D'autres avis sur Baby Prinz - Marsupilami, tome 5

Baby Prinz - Marsupilami, tome 5
666Raziel
7

L'avis de 666Raziel sur la série (période Franquin)

Grand fan du Marsupilami (le personnage) je me suis très tôt jeté sur la série qui en a fait son héros principal. Avec Franquin pour superviser la chose, je ne prenais pas trop de risque. Ainsi, sous...

le 6 avr. 2014

1 j'aime

Baby Prinz - Marsupilami, tome 5
mavhoc
7

Une complexité derrière la simplicité

Il y a selon moi deux catégories d’aventures avec le Marsupilami. Celles où il est le personnage central, où il est le coeur de l’action, que ça soit comme individu ou comme espèce, et celles où, au...

le 16 avr. 2023

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55