Tandis que les chaines d'acier sacrés sont représentés, le Tome suivant nous offre une délicieuse course poursuite entre Guts fuyant le campement de ses tortionnaires et la tentative du troisième en chef: Serpico de secourir sa chère et tendre.
Le rythme du récit connait quelques lenteurs lors du retour de notre personnage principal chez Godo afin de prendre des nouvelles de Casca et de faire réparer son matériel cependant tout est pardonné suite à l'arrivé du mythe du faucon blanc qui prend réellement une forme onirique dans ce milieu de Tome.
Il est notamment intéressant de voir le contraste entre la période attendue et la période de souffrance subie, en effet les plus habiles auront remarqués Conrad dans l'implication de la peste noire.
On peut notamment revoir Laban (Ravan je crois en vf) qui semble être un pilier de cette résistance face à l'ère des châtiments.


la caste du Miland ne semble pas avoir bougé bien qu'il soit sympathique de voir l'évolution spirituelle de Foss qui semble plus craindre la religion que la suivre.
On notera le retour de Zodd dans quelques pages franchement satisfaisantes même si le plus gros du dessin se remarque lors des flashback de Guts (une double page sur le viol de Casca ainsi que el famoso caballo de la muerta comparé à Femto) ainsi que dans les pages contemplative des épidémies.


Godo a su devenir un personnage intéressant bien que je ne m'y suis pas attaché (contrairement au roi du Midland dont la mort est beaucoup plus significative et symbolique)
et bien évidemment il s'agit du Tome qui assure la transition sur la Tour du Châtiment (/conviction) et pour fêter ça nous avons une présentation de l'inquisiteur Mozgus, qui restera culte.


Petite note satisfaisante sur l'apparente luxure de Farneze (Farnese en vf mais avouez que ça le fait mieux avec un Z) mais surtout sur la Fourberie de Serpico qui donne lieu à des pages très travaillez et sublimes.

LeRoiDePeste
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le 23 déc. 2019

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