La première série se terminait en fanfare avec le Japon qui dominait l'allemagne dans la finale d'un tournois junior, sorte d'ersatz de coupe du monde.
L'on retrouve nos héros un peu vieillis, et un tsubasa qui évolue, enfin, au brésil.
Rapidement, la série nous emmène droit vers LA coupe du monde, la vraie (ok, junior, mais quand même).
Et tout ça va crescendo, après une phase éliminatoire un peu laborieuse ou le fan retrouve ses marques, la suite devient un pétage de plomb total de l'auteur.
Tout devient énoooooorme et excessif. Les joueurs se font réduire en miette à chaque match (flanc perforé, genoux pétés, nez cassé, poignets qui explosent en gerbes sanglantes etc...). Les nouveaux joueurs de l'enfer poussent comme du chiendent et ridiculisent les anciens (l'Allemagne est littéralement humiliée par l'équipe de suède et son improbable capitaine psychotique). Les techniques d'un autre monde s'enchaînent et font passer la première série pour un modèle de réalisme. A ce titre, le dernier but contre le Paraguay est assez symptomatique du "bon sang mais l'auteur carbure à quoi pour penser à ça ???".
Au final, soit on rentre dans l'ambiance "football apocalypse now" et c'est assez jouissif, soit on se dit que trop c'est trop, et on décroche.
Gros bémol, la demi finale n'est même pas montrée, et la finale carrément bâclée, on sent que l'éditeur à dit "18 volumes pas plus" et que l'auteur s'est trouvé à cours de place.

World youth est donc le paroxysme du portnawak dans captain tsubasa, les séries suivantes amorçant une décrue dans le délire ambiant. Faut dire aussi qu'il était difficile de faire plus. Un joueur avec une jambe broyée par un camion joue la finale ??? WTF ???
lordash
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le 8 déc. 2012

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lordash

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