La nouvelle vie d’Anakin Skywalker en Dark Vador continue. Plus le temps passe, plus les missions s’enchaînent, et plus le nouveau Sith montre sa soif de vengeance, son appétit d’indépendance, son envie de toujours plus de pouvoir. Pour ce dernier tome des aventures de Dark Vador, Charles Soule décide de emmener au moment où Dark Vador a construit sa citadelle. Un dernier voyage dans le glorieux passé du vilain emblématique, un dernier souvenir inédit qui nous montre à quel point les ambitions de Vador semblent sans limite.


Découvrez le récit de la construction de la citadelle de Dark Vador. Depuis sa renaissance dans la lave de Mustafar, le Seigneur Noir des Sith sait à quel point le côté obscur est puissant sur cette planète. Et pour obtenir le pouvoir qu’il désire, il est prêt à terrasser tous ceux qui se mettront en travers de sa route…
Charles Soule (Obi-Wan & Anakin) et Giuseppe Camuncoli (Amazing Spider-Man) offrent une brillante conclusion à la série Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith.
(Contient les épisodes Darth Vador (2017) #19 à 25)


Dark Vador retrouve la trace d'Eeth Koth, ancien Maître Jedi banni du Conseil avant la fin de la Guerre des Clones. Ce dernier vient d'avoir une fille, mais ne peut savourer que les premières secondes de sa paternité avant l'arrivée du Seigneur Noir des Sith. Eeth Koth gagne du temps et propose à Vador de lui donner un moyen de traquer les autres Jedi en fuite. Mensonge. De retour de mission, Vador s’en prend à deux de ses Inquisiteurs, ayant des sentiments l’un pour l’autre, chose interdite ! De plus, l’une des deux, a failli à sa mission en laissant filer la femme d’Eeth Koth.


Cette mise à mort provoque la colère de l’Empereur, qui réprimande Vador. Mais, après, pour le récompenser de la mort d’Eeth Koth, il lui offre l’ancien vaisseau de Padmé. Mais cela ne suffit pas pour Vador, il veut un monde à lui, pour y développer son pouvoir. Il veut Mustafar !


Une fois sur place, accompagné d’une architecte impériale, Alva Brenne, et d’un officier, il souhaite commencer la construction de sa forteresse. Une forteresse qui permettra de canaliser la du Côté Obscur. Mais Vador a également eu le droit à un autre cadeau de l’Empereur, le casque de Momin, un ancien et puissant architecte Sith.
L'architecte impériale propose une première réalisation à Vador, qui n'est pas satisfait du tout. Mais avant qu'elle puisse recommencer, elle est sauvagement tuée par son collègue, possédé par l'esprit de Momin qui réside dans le casque. Dark Vador, comprenant la puissance de l'artefact, décide d'utiliser les pouvoirs de l'ancien architecte Sith pour bâtir sa forteresse.


Mais Vador et « Momin » enchaînent les échecs. A chaque fois que le Seigneur Noir tente de canaliser le pouvoir du Côté Obscur, la citadelle s’effondre et provoque de terribles tremblements de terre sur toute la planète. Mais Vador ne sait pas, à ce moment, qu’il est sur le point de vivre l’une de ses plus terribles expériences !


Cette fin épique à la très bonne série de Charles Soule nous plonge dans l’enfer de Mustafar. Un lieu ô combien important pour Dark Vador. Nous y assistons à la construction de la citadelle aperçue dans Rogue One. Mais Charles Soule continue également de mettre en lumière les Inquisiteurs, et surtout le fait qu’ils ne sont pas tous aussi noirs que Vador.


Ce dernier arc de Charles Soule est une quête personnelle pour Vador, et on approche une dimension presque philosophique, voir métaphysique. Notamment avec le dernier épisode, où l’imagination du lecteur est clairement mise à rude épreuve. Dark Vador acquérant de nouveaux et formidables pouvoirs ? Les origines d’Anakin Skywalker ? Chacun y verra ce qu’il voudra.


Graphiquement, c’est une grosse claque ! C’est super beau ! Giuseppe Camuncoli est au summum de son art sur ce titre. C’est juste magnifique de la première case à la dernière.


Bref, un tome qu’il faut absolument lire. Tout comme cette série. Charles Soule nous propose un excellent titre. Un final en apothéose, époustouflant, une excellente conclusion.

Romain_Bouvet
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le 3 avr. 2022

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Romain Bouvet

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