Deathco
6.8
Deathco

Manga de Atsushi Kaneko (2015)

Beuuuaaah... Voiiilà Deaaathhhkooo ...

«Beuuuaaah... Voiiilà Deaaathhhkooo ... »
Deathco est une enfant reaper qui s'annonce de cette manière devant ses futures victimes.
Un reaper est un tueur à gage de la mystérieuse organisation la guilde. Tout le monde à la possibilité de devenir un tueur à gage. Deathco est une reaper particulièrement douée mais dépressive dès qu'elle n'est pas en mission.
Après les géniaux Soil et Wet Moon, Atsushi Kaneko reviens ici avec une œuvre punk au scénario improvisé au fil de l'histoire. On retrouve donc un peu l'ambiance et l'énergie de Bambi, sa première grande œuvre créer de la même manière. L'ambiance est ici macabre et gothique ce qui s'accorde très bien avec l'univers et le dessin de l'auteur.
Si le récit commence avec une succession de missions permettant de présenter les personnages et l'univers, Kaneko va rapidement coudre un récit qui va devenir de plus en plus intéressant. Jonglant habilement avec des personnages marquant les enjeux vont devenir de plus en plus intéressant rendant la série passionnante.
La grande force de ce manga est son ambiance. Que ce sois les dialogues, le dessin, la narration, les personnages.. tout sers l'ambiance et créer une lecture à l'énergie folle particulièrement immersive et jouissive.
Le déluge d'action est omniprésent et ne serait pas aussi grisant sans la mise en page énergique et très cinématographique de Kaneko.
Le manga regorge constamment d'idées visuelles et le dessin aux noir et blanc contrasté de Kaneko n'a jamais été aussi beau.
Le récit monte en puissance durant 7 tomes où la folie est omniprésente pour amener un finale à l'image de la série.. où la mort est omniprésente et marquante, avec un personnage principal aussi fascinant qu’inquiétant.
Un récit punk où la danse de la mort est aussi omniprésente que dans une deathcothèque.. Un manga d'action juste génial pour son expérience de lecture. Une chose est sur, Deathco et les autres reapers vont beaucoup me manquer.

nolhane
9
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le 30 mai 2019

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nolhane

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