Izuku Midoriya et Toshinori Yagi - My Hero Academia, tome 31 par Clampy

Ne serait-ce pas l'heure de faire ma petite critique du nouveau tome de ma série préférée de tout les temps ? Bien sur que oui !


La fin du tome 30 laissait sur une note douce amère, la fin d'un conflit comme encore jamais vu dans la série. Mais le début de ce tome ne nous laisse toujours aucun répit, et propose en ouverture l'assaut de Tomura (dont le corps est possédé par All of One pour de bon) et des high end sur le Tartare, la prison qui retiens les criminels les plus dangereux, dans le but de libérer All for One lui même. (et quel plaisir de retrouver Muscular, Stain et d'autres méchants de la série)
Tout arrive très vite. On comprend à quel point la situation est chaotique en quelques pages seulement. Et une fois All for One libéré, inévitablement, on a enfin droit aux premières retombées de cette guerre qui a mis à mal de très nombreuses villes et vie.


Les quelques pages en compagnie d'Ochacco montre avec brio à quel point le métier de héros est éprouvant, physiquement mais surtout mentalement. Alors qu'un héros lambda semble abandonner ce métier, on découvre avec effroi la mort de Midnight. Première mort réellement impactante de la série.
Car là où Night Eye était, certes, un super personnage, sa mort marquait alors qu'on ne le connaissait uniquement que dans l'arc Overhaul. Ici, c'est Midnight, héroïne phare de la série, et aussi professeure de Yuei, qui nous aura accompagné dans plus de 30 tomes... J'ai eu un pincement au coeur à la vue des élèves qui trouvent son corps inerte.
Et bien sur, elle ne sera pas la seule personne qui aura péri dans cette bataille.
(Je reste très surpris par le fait que Gran Torino ai survécu, surtout que j'avais vu la couverture du tome 32, et la cape que porte Deku laissait vraiment deviner un drame, comme quoi j'ai eu tort.)


C'est alors que Horikoshi vient enfin révéler avec brio le passé de la famille Todoroki, et surtout celui de Toya, qui va les consolider comme jamais.
Et alors que j'avais du mal à comprendre comment Toya a pu sombrer dans cette folie vengeresse et meurtrière, j'ai trouvé la psychologie de ce personnage dans le flashback vraiment convaincante. Cette obsession qu'il a hérité de son père, sa jalousie envers Shoto. Son père a merdé et on nous le rappelle bien, tout en rappelant aussi les erreurs de sa mère, bien qu'elle soit aussi une victime à la base. Tout le monde est un peu responsable au final de la naissance de Crematorium.
Et c'est avec toujours autant de nuances que l'on découvre la rédemption de ce cher Endeavor, que j'apprécie toujours plus.


Enfin, lorsque l'on revient sur Deku en fin de tome (ce que laissait présager la couverture), on a droit à une avalanche d'informations et de révélations, avec encore une fois cette force de caractère de Deku qui prend les dessus. Avec la mise en page brillante de Horikoshi, ces mots font mouche.


"Le One for All est un pouvoir qui est fait pour sauver, pas pour tuer !!"


Et d'un coup, un nouvel élément inattendu se rajoute à tout ça, le moment pour All Might de révéler à tous les origines du One for All. Ce qui mène en toute logique à cette fin de tome qui bouleverse une fois encore toute la série : Midoriya révèle tout à ses amis, et quitte l'académie des héros (de manière définitive... ?) pour éloigner la menace qui plane sur lui et qui risquerait de les atteindre.


J'apprécie d'ailleurs énormément ce parallèle avec le premier chapitre de la série.
"Il est énorme, ce super vilain."
Midoriya en tant qu'apprenti héros disait cette phrase d'un air euphorique, alors que maintenant, il comprend surement à quel point le métier de héros n'est pas un moment de rigolade, surtout dans un monde chaotique. Et surtout, on sent dans son regard qu'il sombre peu à peu physiquement (son costume complètement défoncé) et mentalement.


Car oui, comme si ce tome n'était pas déjà assez dense en informations et émotions, le développement de l'univers de la série est d'une cohérence absolue ! Toute cette remise en question sur le statut de héros, les démissions, les habitants qui ont peur et utilisent des gadgets illégaux pour se protéger, mais causent des dégâts collatéraux entre civils etc... Tout est tellement bien amené, de bout en bout. Bluffant.


L'humour est toujours aussi présent, et je remercie Bakugo d'être le meilleur personnage pour ça. Qu'est ce que je l'aime.


Bref, je crois que je bas mon record en terme de longueur de critique/avis.
Mais je n'arrive pas à en croire mes yeux, à quel point la série ne cesse de se bonifier depuis l'arc My Villain Academia, et la montée en hype de cet arc, du tome 27 à 31, aura été du jamais vu pour moi !


Quand on comprend, au nom du dernier chapitre de ce tome, que ça y est, la série entre dans sa phase finale, on ne peut qu'avoir hâte de voir ce que nous réserve l'auteur ! Car avec ce choix pour Deku, c'est un vrai saut dans l'inconnu pour la série.


Merci Horikoshi Kohei pour cette série incroyable !!

Clampy
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le 30 janv. 2022

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