Et si kami était une fonction ? Si pour accéder à ce rang sacré, il suffisait aux humains d’avoir un peu de pouvoir surnaturel et de suivre une formation diplômée d’état ? C’est le postulat de l’histoire mise en scène par Natsu Hyuuga et mis en dessin par Modomu Akawara.
Nagi, notre jeune héroïne, n’était pas prédestinée à la fonction de kami car à priori, elle ne possède pas pouvoirs surnaturels. C’est son frère jumeau Takeru qui était pressenti à la succession de leur grand-mère. Mais depuis le décès tragique de cette dernière, Takeru vit prostré dans sa chambre et ne communique avec sa soeur que par télépathie.
Un jour, alors qu’une situation inquiétante se passe dans son quartier. Nagi en voulant aider, va montrer que finalement, même si elle pense ne pas posséder de surnaturel, elle est détient quand même quelque chose de spécial. C’est ainsi, que bien malgré elle, elle retrouve à la “Kamisama School”.
Ceux qui me connaissent savent que je suis toujours un peu frileuse lorsqu’il s’agit de commencer une nouvelle série de manga. Mais quand j’ai vu la couverture de “Kamisama School », j’ai de suite été attiré par le titre. Je n’ai découvert qu’une fois sur le point de commencer ma lecture que Natsu Hyuuga, à qui l’on doit mon manga chouchou : les carnets de l’apothicaire, était la scénariste et qu’il s’agissait d’un shojo.
J’ai bien fait de suivre mon instinct, car j’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette lecture. L’histoire démarre vite et dès la fin du premier chapitre, on est embarqué dans ce Japon contemporain et saupoudré de petite touche de fantasy.
L’histoire, sans être exceptionnelle est efficace. Je n’ai ressenti aucune longueur et n’ai eu à aucun moment envie de stopper mon avancée. Un premier tome très prometteur qui m’a clairement donné envie de poursuivre ma découverte.
Le personnage de Nagi m’a bien plu, elle est foncièrement gentille, on ressent qu’elle a envie d’aider les autres. J’ai aimé son côté débrouillard, mais aussi le fait qu’elle ne se laisse pas dérouter par la situation. Ses échanges avec les autres apprentis m’ont bien fait rire. Il me tarde de la voir évoluer au milieu de cet environnement qu’elle n’a finalement pas choisi.
Comme je le disais plus haut, “Kamisama School” est un shojo et ça faisait longtemps que je ne m’étais pas laissé tenter par le genre. Mais à la lecture de ce premier tome, je n’ai pas encore vu de code du genre, ce qui me va parfaitement !
Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le blog -->https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/kamisama-school-tome-1-de-de-natsu-hyuuga-et-modomu-akagawara/