L'abîme du temps - Providence, tome 2 par Nébal

Critique initialement publiée sur mon blog : http://nebalestuncon.over-blog.com/2016/07/providence-t-2-l-abime-du-temps-d-alan-moore-et-jacen-burrows.html


J’étais un peu sceptique après avoir lu le premier tome de Providence, dernière série en date due au grand Alan Moore, qui y poursuit plus que jamais sa révision de l’univers lovecraftien – lequel avait déjà laissé des traces dans bien des séries de l’auteur, avant de devenir une préoccupation officielle avec Neonomicon. Forcément, cette conjonction où les astres sont putain de propices ne pouvait qu’attiser ma curiosité : Lovecraft + Moore, c’en est presque de la provocation, à ce stade… Mais cela allait sans doute au-delà de la curiosité, pour se teinter de crainte peut-être, et donc de scepticisme. À force de me régaler avec les BD de Moore, puis de m’en régaler un peu moins au fil des nouvelles séries (disons que la dernière fois où il m’a vraiment bluffé, à la hauteur de son talent, était probablement Filles perdues), j’en suis peut-être venu, non sans perversion, à guetter le moment où ça ne marcherait plus…


Et peut-être était-ce le cas de Providence – déjà que Neonomicon m’avait laissé totalement froid au premier abord, avant de me parler davantage toutefois à la relecture (hors lovecrafteries, il faudrait sans doute parler ici des ultimes déclinaisons de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, d’ailleurs, mais je ne les ai pas toutes lues)… Le premier tome m’avait tout de même laissé très perplexe, et je ne voyais pas bien où Moore voulait en venir – tandis que nombre de ses procédés m’intriguaient sans me convaincre (les noms tout juste travestis dans une abondance de références, l’homosexualité envahissante du héros, les compléments textuels de chaque épisode parfois tout à fait bienvenus, pour éclairer le récit sous un autre angle ou y ajouter, d’autres fois simplement redondants…), quand l’idée globale d’une systématisation de l’univers lovecraftien, ainsi rassemblé pour en dégager une ultime cohérence, sans me déplaire, m’incitait à patienter un peu pour voir ce que Moore en ferait au juste.


Ce scepticisme ne m’avait certes pas abandonné quand j’ai entamé la lecture de ce tout récent deuxième tome, reprenant les épisodes 5 à 8 de la série ; d’autant que j’en avais eu des échos divers, parfois enthousiastes, plus souvent mitigés j’ai l’impression… Mais j’ai pourtant été bien davantage conquis par ce tome 2 que par le premier ! Je ne suis pas certain d’être en mesure de dire pourquoi au juste, mais c’est bien ça : au fur et à mesure que l’on avance, le récit s’avère toujours plus rusé et intelligent… Moore y jongle habilement avec l’érudition lovecraftienne, tout en traitant ces thèmes d’une manière toute personnelle, dépassant cette fois clairement la simple référence. Et, autre point essentiel, il remet utilement la peur – en la teintant plus que jamais de malaise – au cœur du récit lovecraftien : je crois me souvenir d’une interview où il revenait sur le fait que Cthulhu, à force de déclinaisons humoristiques/kawaii, ne faisait plus peur, et qu’il serait bien temps de lui rendre ses attributs originels ; le Grand Ancien n’apparaît pas ici, mais l’univers lovecraftien, globalement, est ainsi traité, et pour le mieux – ce qui passe par des scènes d’horreur pure, cauchemardesques et malsaines, d’une efficacité certaine, quitte à recourir à des procédés plus outranciers que ceux que s’autorisait le gentleman de Providence (ici, pour le coup, la dimension sexuelle est intelligemment développée, mais renvoyant probablement plus à un Clive Barker, disons, qu’au prude Lovecraft).


Nous y suivons toujours le jeune Robert Black – ex-journaliste, désormais désireux de devenir pleinement écrivain, et se promenant dans une Nouvelle-Angleterre finalement tout aussi mythique que celle de Lovecraft, en quête d’inspirations témoignant de l’étonnante survivance d’un occultisme prégnant dans la société américaine jusqu’en ce début de XXe siècle (1919, je crois). Désireux d’en apprendre plus sur ces livres qui rendent fou, à l’instar de ce qu’affiche Chambers dans Le Roi en jaune, désireux aussi de rencontrer les pourvoyeurs de ces résurgences mythiques et ésotériques en la personne des omniprésents mécènes de la Stella Sapiente, Robert Black se promène à son rythme, et, au début de ce tome, après une déconcertante visite auprès des Wheatley dégénérés (cet ultime épisode du premier volume m’avait bien davantage plu que les trois précédents, car autrement habile à susciter la peur en jouant donc sur le malaise – en fait, s’il n’y avait pas eu ce dernier épisode, il n’est pas dit que j’aurais poursuivi l’aventure…), il s’attaque à un gros morceau, en se rendant à Manchester, ville paumée aux confins du Massachusetts et du New Hampshire, pour y visiter l’Université Saint Anselm, et notamment sa bibliothèque, où se trouve la traduction du livre arabe qui l’intrigue tant depuis qu’il s’est lancé dans cette histoire…


Et le séjour devient proprement cauchemardesque – notre faible (car lovecraftien ?) héros étant de plus en plus amené à douter de sa santé mentale tant ses perceptions s’avèrent erronées (en premier lieu celle du temps), tandis que la moindre rencontre, aussi innocente soit-elle de prime abord, peut se teinter d’inquiétude ou encore de dégoût – de manière particulièrement marquée quand c’est la jeune Elspeth Wade (13 ans), qui est en cause : Moore use ici sans doute du presse-bouton, en mode terreur automatique, mais il n’en concocte pas moins une scène d’horreur extrême et foncièrement marquante.


Le voyage se poursuivra, pourtant – dans une Boston plongée par le chaos du fait de la grève de la police (les références étant alors Dante ou Jérôme Bosch, avec du rab de surréalisme grotesque), où Robert Black croise cependant des personnages fort intéressants, auprès desquels il pense trouver des réponses à ces interrogations qui le minent – et se réjouit sans doute bien trop vite de les avoir trouvées, méthode d’autant plus navrante pour se voiler la face… Pourtant, ces Ronald Underwood Pitman et Randall Carver ont bien des choses à dire, sur ce monde et sur celui des rêves. Mais peut-être est-ce le cas aussi d’autres personnages plus étranges encore ? Ainsi de cet écrivain amateur, dont la nouvelle « Par-delà le mur du sommeil » a tant bouleversé le jeune Black – même pas conscient qu’une chose pareille pouvait exister, lui qui ne savait rien de cette presse alterative, et pas beaucoup plus de l’état contemporain de la littérature « weird »… Un certain H.P. Lovecraft – croisé en ville, l’heureuse coïncidence, quand l’excellent Lord Dunsany (que Black ne connaissait pas davantage) vient y donner une fascinante lecture ! Une prochaine étape se dessine dans l’odyssée souterraine de Robert Black – la ville de Providence si bien nommée…


La figuration de Lovecraft lui-même dans les lovecrafteries est un classique du genre, au point de constituer un de ses codes ou poncifs, c’est selon – ainsi dès « The Space-Eaters » de Frank Belknap Long, initiant le mouvement de pastiche. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Moore en fasse usage ici. Cependant, ce procédé s’est montré plus ou moins pertinent, en fonction des auteurs et des récits… Moore s’en tire au mieux en le subvertissant : il brouille les pistes en même temps qu’il les suscite, en incarnant l’auteur sous divers avatars alternatifs ou éventuellement complémentaires. Dans ce volume (au-delà des allusions portant sur les parents de l’auteur), Lovecraft intervient en fait plusieurs fois : dans les pages du Livre de Hali de la sagesse des étoiles, nous le reconnaissons derrière la figure cosmique du Rédempteur (le lecteur complice voit bien en quoi Robert Black se trompe dans ses interprétations, c’est un aspect essentiel de ce volume – et plus fin que dans bien des lovecrafteries) ; puis nous le rencontrons en la personne de Randall Carver – transposition de Randolph Carter, bien sûr (on retrouve de manière générale les noms « décalés » propres à la série, dont quelques exemples ont été donnés plus haut), ledit Randolph Carter étant un alter-ego sans doute idéal de Lovecraft lui-même : graphiquement cela ne fait aucun doute, et si la biographie de cet auteur amateur pétri de talent a ses singularités, elle n’en est pas moins riche d’échos renvoyant à celle de Lovecraft. Mais on trouve « plus Lovecraft » que Randall Carver lors de la lecture de Dunsany, et cette fois un Lovecraft qui porte bien ce nom – et que Robert Black trouve particulièrement étrange, lui qui, ces derniers temps, a pourtant considérablement réévalué sa notion personnelle de l’étrangeté… Peut-être est-ce le bon ? Mais peut-être n’est-ce encore qu’un leurre… Quoi qu’il en soit, cette manière d’aborder le personnage s’avère tout à fait concluante et pertinente.


Mais c’est une illustration parmi d’autres du traitement que fait subir Moore à ses (nombreuses, envahissantes) références – et je crois que je les apprécie d’autant plus qu’elles jouent un peu perversement des attentes du lecteur amateur, habitué à croiser dans ses lectures lovecraftiennes une kyrielle de clins d’œil plus ou moins appuyés, plus ou moins lourdingues. Certes, Moore procède parfois ainsi – et quand nous rencontrons le docteur Hector North, dont les paroles baignent dans les sous-textes complémentaires de l’homosexualité et de la réanimation des morts, sans doute y a-t-il bien une part de gag complice. Le plus souvent, pourtant, cela va bien au-delà : à Manchester, Elspeth Wade, Hekeziah Massey et Jenkins sont autant de véhicules de l’horreur – empruntant, comme dit plus haut, les voies détournées du malaise. Quant à Ronald Underwood Pitman, au-delà des mauvais jeux de mots de la transposition de son nom, il est une occasion essentielle d’objectiver l’horreur, ou plus exactement la réalité d’un monde que l’on sera porté, à tort ou à raison, à juger horrible – à la condition toutefois d’accepter de le percevoir tel qu’il est…


Ce qui n’est pas le cas de Robert Black – chose qui apparait dans la BD elle-même, bien sûr, mais ressort sans doute encore davantage dans les pages de son journal intime qui concluent chaque épisode (le procédé, globalement, me parait pourtant peut-être un peu moins pertinent que dans le premier tome… mais peut-être, en fait, la plus grande subtilité des variantes quant à ce qui s’est passé fait-elle d’autant plus sens qu’elle appuie sur les redites ?). En fait, le troisième épisode, avec Pitman et ses goules, est bien l’occasion de réintroduire dans la BD un peu d’humour, quand bien même très tordu, après l’apogée du cauchemar de Manchester impliquant la si précoce Elspeth Wade (une scène aussi traumatisante que brève) – un humour à son tour teinté d’angoisse et de malaise, pourtant, car nous y voyons un Robert Black « rationaliser » l’incompréhensible à grands renforts de Freud et de Jung, qu’il ne maîtrise sans doute guère, et qui, dans un cadre pareil, relèvent plus d’une déviation ésotérique que de la science à proprement parler… Certes, Pitman recommande à Black de tourner le dos à la réalité horrible du monde – littéralement. Mais Black va sans doute encore plus loin que ce que le photographe et peintre lui suggérait de faire, en refusant le monde, en le dissimulant sous des termes ronflants d’une psychanalyse à la mode et plus ou moins bien comprise… Autant dire qu’ici le pauvre Robert Black a quelque chose de plus que jamais ridicule. La rencontre ultérieure avec Randall Carver, le rêveur ultime qui accompagne Black au long des 700 marches de l’escalier conduisant au Rêve profond, a d’autant plus quelque chose de lumineux, mais que l’on sent ne constituer là encore qu’une façade – un abri, à maints égards, pour se préserver d’une altérité trop radicale et par essence dangereuse.


C’est sans doute ici que Moore se montre tout particulièrement habile – dans la mesure où ses références, enfin, font sens : en les tordant de mille et une manières, non seulement il leur rend leur dimension inquiétante, que trop de pastiches légers avaient remisée de côté, mais il les inscrit tout à la fois dans un contexte qui lui est propre et qui, au prétexte de la « réinterprétation » de Lovecraft, les transcende en fait pour en tirer une signification d’un ordre presque « supérieur ». J’ai vraiment l’impression que c’est cette idée d’un « sens » global, avec ses connotations paranoïaques de grande conspiration au moins contre le « héros », qui fait en définitive la singularité de l’interprétation moorienne, et justifie sa tentative de livrer un univers pleinement cohérent.


Et c’est pourquoi le jeu des références convainc, ici – et sans doute bien davantage que dans le premier tome. Bien sûr, elles abondent plus que jamais… Prenons l’épisode 5, « In the Walls » : le titre, bien sûr, renvoie à « The Rats in the Walls », mais, de la même manière que ce que nous avions constaté dans le tome 1, la nouvelle-titre est en fait une fausse piste, ou disons qu’elle dissimule d’autres références qui s’avèrent autrement pertinentes : en l’espèce, « Herbert West – Reanimator », « The Thing on the Doorstep », « The Dreams in the Witch House » (surtout) et « The Colour Out of Space », tandis que le jeu sur le temps, qui donne son titre au recueil, semble prendre au pied de la lettre « The Shadow Out of Time » (mais sans lui conférer pour l’heure de dimension « cosmique »). Tout ceci, en tout cas, est arrangé pour bâtir un cadre cohérent – qu’on aurait sans doute vainement cherché chez Lovecraft lui-même, quoi qu’on ait pu en dire. Globalement, c’est très bien fait – même si, en l’espèce, « The Colour Out of Space » s’insère en fait mal dans ce cadre… Mais peut-être faut-il y voir un témoignage tout particulièrement éloquent de la dimension onirique et hallucinatoire de l’épisode ? Lequel est bien d’une construction sans faille à cet égard – en jouant des rêves et des faux réveils pour déconcerter le lecteur au moins autant que Robert Black… et tout à la fois affiner la symbolique des personnages et des événements, en leur conférant cette dimension supplémentaire de sens qui les rend si inacceptables. Et si la grande scène d’horreur de ce tome 2 se trouve dans l’épisode suivant, cet épisode-ci n’en est pas exempt pour autant – ainsi avec la vieille Mme Massey, nue, donnant le sein à Jenkins (ou plutôt Brown Jenkin – le nom n’est quasiment pas décalé, ici), ou bien la ballade en voiture avec ce dernier au volant, dont on ne sait plus si et quand et où elle a eu lieu. Moore gère tout cela habilement – et d’autant plus qu’il sait donc y injecter une dose supplémentaire de malaise, tout à fait bienvenue, en ce qu’elle sous-tend l’horreur en permanence, pour mieux la faire briller.


Mais l’horreur n’est pas tout – et sans doute est-elle d’autant plus efficace, chez Lovecraft, qu’elle se mêle de fascination. Moore introduit peut-être cet élément, mais d’une manière assez inattendue – pas à l’échelle cosmique, mais bien au contraire à celle de l’homme, et en l’occurrence de l’artiste : les photographies et tableaux si dérangeants de Pitman ont bien quelque chose de cette dimension (là encore, Robert Black se ridiculise peu ou prou en tenant à y voir à tout prix des métaphores politiques – Pitman ne le contredit pas, et peut-être y a-t-il même un fond de vérité là-dedans, mais le lecteur complice sait ce qu’il en est à un degré de compréhension inaccessible au personnage), mais bien davantage les récits lumineux de Randall Carver, et sans doute de H.P. Lovecraft ; ou, plus exactement, donc, l’homme derrière les récits, qu’on aurait sans doute bien tort d’effacer trop vite, par réflexe, au principe erroné que la personne pourrait être dissociée de l’art. Ce qui m’a paru très bien vu – tout particulièrement dans une entreprise telle que celle de Providence.


Il est vrai que tout ne fonctionne pas aussi bien – notamment, d’ailleurs, en ce que l’artifice narratif est souvent tout à fait « visible », affiché, mais on peut supposer un jeu de l’auteur à cet égard. Les extraits du journal de Robert Black, comme dit plus haut, sont plus ou moins pertinents à cet égard – car lourds de redites qui, finalement, n’éclairent pas plus que ça la subtilité des points de vue, à la différence de ce qui se produisait dans le premier tome : la BD confie à un lecteur-démiurge un point de vue largement objectif, le journal renvoyant quant à lui à la subjectivité du personnage devenant tardivement narrateur – et ce biais limitant bien sûr la perception du monde autant que du récit ; ceci est toujours vrai, mais l’absence (à une exception près, l’alphabet « aqlo ») de documents autres limite la part d’enquête, au point où la narration en devient un peu prosaïque. Ce qui fait sens, en même temps : l’incapacité de Robert Black à évoquer son ultime rencontre avec Elspeth Wade est plutôt bien rendue et efficace – qu’il contourne le problème en en faisant une idée de nouvelle horrifique est peut-être un peu gros, toutefois, encore que cela fait sans doute sens, une fois de plus, au regard du propos général de la série… De ces extraits, cependant, mes préférés sont bien ceux où Black, comme contraint et forcé, joue pleinement à l’écrivain – son introduction romanesque, dont il est très satisfait, est sans doute aussi lourde que l’on pouvait l’espérer, tandis qu’il couche ensuite sur le papier plusieurs idées folles dans la perspective de récits oniriques à la façon de ceux de Randall Carver… ou de Lord Dunsany… ou de Lovecraft ? Là, c’est très bien vu.



Bon, c’est une BD, je suppose qu’il faut donc parler du dessin de Jacen Burrows… Je ne sais pas vraiment qu’en dire. C’est bien fait, pointilleux, précis, et ça fait le job… Je trouve quand même que ça manque un peu d’âme – à mesure que la série en gagne, mais du fait de son scénario uniquement ou presque…


Providence n’est probablement pas ce que Moore a fait de mieux, hein – loin de là. Ce n’est pas non plus ce qu’il a fait de plus palpitant – loin de là, encore plus loin de là. Mais ce deuxième tome, et ce n’était vraiment pas gagné, m’a en fait bien davantage convaincu que le premier – je ne doute pas, cette fois, de lire la suite. Parce qu’il y a là, tout à la fois, une intelligence de l’œuvre de Lovecraft, et une manière de se l’accaparer, qui s’avèrent tout à fait intéressantes ; et j’ai cette fois vraiment envie de voir où tout ça va nous mener – j’ai un peu peur, toujours, hein… Mais bon, la peur est le propos.

Nébal
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le 31 juil. 2016

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