Cette nouvelle aventure débute par des évènements étranges et inexpliqués. Le lecteur est immédiatement intrigué par ces incidents et les silhouettes discrètes qui gravitent autour de Moulinsart.

La course poursuite, devenue quasiment rituelle chez Hergé, débute avec le départ de Tournesol. Tintin et le capitaine Haddock passeront le reste du tome à lui courir après. Certaines scènes seront, comme souvent, prestement résolues à l'aide de ficelles un peu épaisses mais "ça passe" quand même.

Au cours de cette folle quête pour retrouver leur ami, nos héros croiseront des espions, se rendront dans des pays bien peu démocratiques et rencontreront un nouveau personnage ô combien horripilant : Séraphin Lampion, l'assureur.
L'arrivée de cet énergumène malappris et extrêmement sans gêne est la bienvenue : pas aussi gaffeur que les Dupont et Dupond, il se montre vite insupportable et c'est une réussite de la part d'Hergé que de parvenir à agacer autant le lecteur avec cette tête à claques.
A noter l'arrivée récurrente d'une vanne qui m'a marqué dans mon enfance : l'erreur d'appel téléphonique d'une femme qui demande à Nestor ou à Haddock la boucherie Sanzot : désopilant !

Reste que l'aventure, sous couvert de découverte scientifique révolutionnaire plutôt crédible, est menée tambour battant et que le lecteur ne s'ennuie pas une seconde.
Apostille
7
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le 20 avr. 2012

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