Blacksad est de retour, en chair et en poils !

Toujours aussi classe dans son costard, notre chat-détective débarque à la Nouvelle-Orléans pour retrouver Sebastian Fletcher (alias "Little Hand"), un grand pianiste de jazz qui n'a pas pointé le bout de sa truffe depuis un bout de temps. C'est ce fouineur de Weekly qui a mis Blacksad sur le coup après avoir rencontré Faust Lachapelle, le boss de la maison de disque qui produit Fletcher. Mais le truc qui complique l'affaire, c'est que le zicos en question, accro à la came, et ses potes jazzmen infirmes sont dans une belle embrouille. Et le vieux Lachapelle, ben il a pas l'air totalement clean non plus...

Ca faisait longtemps qu'on l'attendait, ce quatrième tome de Blacksad ! Alors c'est forcément joie et bonheur de tenir ce nouvel opus entre les papattes. Comme à chaque fois, en fait.

C'est une surprise pour personne, les planches de Juanjo Guarnido nous en mettent plein la gueule tellement c'est beau, tellement c'est coloré, tellement ça claque grave la rétine. On ne voit pas ce qu'on pourrait reprocher au dessin. Des défauts ? Bah non, y'en a pas !
Niveau scénar, on est dans du bon cru. Une histoire prenante avec des personnages sympas, d'autres pas sympas du tout, un vieux salopard qui a presque des remords, de la drogue, un découpage qui nous balade moment à l'autre de l'affaire... C'est peut-être pas le meilleur de la série, mais Juan Diaz Canales nous refile quand même de la bonne.

Et un album qui débute par un strip-tease, ça ne peut qu'ajouter quelques points bonus au compteur !