Paru en 1945 l'ouvrage est à bien des égards incontournable pour qui cherche à connaitre l'état d'esprit de cette période et qui s'intéresse à la BD. Graphiquement très beau et d'une forme narrative désuète (des cases sans phylactères avec un texte explicatif) il fixe la doxa d'un récit national résistancialiste d'une France unie durant la guerre qui sera la norme jusque dans les années 70, dont je vous propose l'analyse.
Titre : La Bête est morte


Auteurs : Edmond François Calvo (dessin) Victor Dancette et Fred Zimmermann (texte)


1ère publication : 2 volumes 1944 et 45 GP éditeur
Réédition : 1997
Album d'étude utilisé : Édition originale.


Références :
G. Ratier Avant la case p. 27.


On peut se poser la question de savoir s'il s'agit d'une véritable BD dans le sens ou il n'y a pas de recours au bulles, mais le récit est très dynamique et fonctionne par grands tableaux et possède une grande unité dramaturgique, à l'analyse on est frappé par la grande cohérence de propos qui se dégage du double album. L'œuvre nous renseigne sur la vision de la 2° ww que la France désirait donner en 1945. Le propos correspond à une réécriture de l'histoire qui atténue omet et déforme les événements non conforme au désir de faire apparaître une France résolument ancré dans le camp des vainqueurs.


Éléments de critique externe :
L'œuvre pose problème dans le sens où elle apparaît comme un ovni éditorial, elle en paraît avoir été prédiffuser en revue et on ignore sont impact sur le lectorat de son époque de rédaction. L'œuvre s'inscrit dans le mouvement d'exaltation de la victoire qui traverse la presse pour la jeunesse.


Tome 1 : sous-titre « Quand la bête est déchainée »


Le mode narratif présenté dès la première image (un grand père lapin raconte l'histoire à ses petits enfants) pour classique qu'il soit n'est pas dépourvu de sens. D'emblée l'album acquière une unité dramatique et se rattache à la forme traditionnelle de l'épopée de type homérique qui est la forme privilégié du récit d'initiation.
Le choix de ce mode narratif n'est pas anodin, il contribue en l'historicisant à mettre à distance l'événement raconté ( la 2°WW). L'age du conteur (un grand père) suppose que le temps du récit est bien plus éloigné dans le temps que l'événement réel au moment de la parution. Cet artifice temporel contribue (au même titre que la transposition dans une fiction animalière) à mettre à distance tout des événements récents rationnellement encore très douloureux.
Cette mise à distance formelle permet tout au long du récit d'aborder sans atténuations nombres d'événement tragiques (tortures, massacre, exécutions, déportations, etc...) on peut penser que l'œuvre opère ainsi une fonction catharsique.


Les premières pages évoquent l'avant guerre d'une manière idyllique tout au plus regrette t-on une certaine insouciance face au péril allemand.


Page 3 case 1 :
Critique de la vie politique de la III°République.
« Au temps des parlottes aussi, car chez nous la vie ne va pas sans parlottes, et il faut toujours que quelqu'un expose des idées qui ne sont pas celle des autres, et des programmes magnifiques qu'on exécutera jamais... »


Page 4 &5 :
Diptyque exposant deux visions du monde :
P 4: Insouciance , bonheur joie de vivre incarné par des loisirs et des couleurs claires (on peut percevoir une allusion à la politique sociale du front populaire qui critiqua ensuite férocement le régime de Vichy (cf: Discours du Mal Pétain le 17 juin 1940 « L'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice »)).
P 5: Militarisme et autoritarisme avec des couleur sombre dans un décors de neige.


Page 6 case 2 :
Le péril allemand reprend l'idéologie antiallemande traditionnelle issue de la fin du 19°siècle et qui fut réactivé à l'occasion de la 1°ww.
« cela avait surtout commencé quand ce pays de carnassiers toujours hanté par le désir de dominer le monde, s'était donné pour maitre loup pas plus grand que les autres par la taille, mais les dépassant tous par la gueule et l'usage qu'il en faisait. »


On remarque qu'il n'est fait aucune allusion à la spécificité totalitaire du régime nazi pas d'allusion à la répression politique nazi d'avant 39 pas plus que de référence à l'antisémitisme les allemands sont perçu comme un bloc, un tout uni.
De même il n'est fait aucunes allusions à la politique d'annexion et d'agression d'A Hitler avec 39 (1936 Ansluss de l'Autriche, 1938 annexion des Sudètes) et à l'abandon de la Tchécoslovaquie par la France et l'Angleterre en 38 à Munich.
L'assimilation Loup / Hitler découle à la fois d'un référence au bestiaire des contes de fée (« Le petit chaperon rouge ») assimilant le prédateur loup à la cruauté et correspond à une assimilation faite par Hitler lui même qui au début de sa carrière prend le pseudonyme de Mr Wolf et dont les postes de commandement prendront des noms se rattachant au loup (ex : Rastenburg baptisé « Le repère du loup »).


Page 10 case 1 :
Minoration du pacte germano soviétique.
“Le grand loup se croyant bien malin, avait auparavant pris la précaution d'aller lécher les pattes du Grand Ours dont la puissance s'étendait bien loin au delà de la Barbarie. Celui-ci, sans se méprendre le moins du monde sur les intentions du Grand Loup, mais préférant prendre le temps de préparer une riposte à sa taille, ne rejeta pas la proposition de trêve”


L'attaque à revers de la Pologne par l'armée rouge en septembre 39 est totalement passé sous silence.


De même les erreurs de commandement de l'armée française en 1940 sont faiblement évoqué, au contraire l'accent est mis sur :


1) La traitrise de l'ennemi : P 14 case 2
« Ils avaient inventé les trucs les plus perfides et les plus déloyaux pour nous abattre. C'est ainsi qu'ils nous envoyaient sous un déguisement de faux officiers nous donner des ordres qui désorganisaient notre défense »


C'est le rappelle du phénomène de la 5° colonne qui avait en 1939-40 provoquer une véritable paranoïa vis à vis des espions connu sous le nom « d'espionite ».


2) Souligner l'héroïsme des combattants français : P 14 case 5
« Moi qui vous parle, j'ai fait partie d'une des casemates de la ligne Livarot, qui tint jusqu'au bout. C'est d'ailleurs là que j'ai perdu ma patte, au cours d'un effroyable bombardement qui ébranlait la terre jusqu'à nos plus profondes galerie... »


Le texte illustre une image montrant des lapins / français éclopés sortant d'un tunnel devant des loups/ soldats allemands présentant les armes. Image et texte évoque la reddition du fort de Vaux durant la bataille de Verdun en 1916 qui constitue l'un des épisodes les plus glorieux de l'armée française durant la 1° ww. Il s'agit de réhabiliter l'armée française de 1940 en la rattachant à celle de la grande guerre.


Pages 15 & 16 :
La campagne de France est très nettement décrite même si l'habileté stratégique du plan allemand (percée des Ardenne et coup de faucille du plan Manstein) est occultée au profit d'un assaut de la ligne Maginot [ligne Livarot] qui dans les faits ne fut pas réellement attaqué.


Par contre l'exode est très nettement décrit, témoignant ainsi de la prégnance du traumatisme de cette épisode dans les mémoires françaises.
« Croyez moi, il n'était pas rare de voir une mère cheminer pendant des jours avec son petit mort dans ses bras, ne voulant pas s'arrêter et ne pouvant lui trouver un lieu de repos dans cette campagne hallucinante »


Page 17 :
Reprise de la légende du bombardement des colonnes de réfugié par l'aviation italienne. Dans la réalité l'aviation italienne était incapable de de toucher réellement le territoire français mais le bombardement des colonnes de réfugiés notamment sur les ponts de la Loire fut longtemps attribué aux Italiens.
« C'est alors que la hyène à peau de louve, ayant sans doute reçu les ordres du grand loup se rua à la curée. Elle nous prenait déjà pour un cadavre...
Sans risque et sans aucunes raisons ses oiseaux de proie vinrent massacrer vos mères, vos frères, vos sœurs sur les routes déjà si douloureuses de l'exode. »


Une typologie s'expose, il y a les méchants (les allemands) qui font peur et impose un certain respect et les lâches (les italiens). Hiérarchie des ennemis qui débuta sous le régime de Vichy les généraux français ne cachant pas leur mépris vis à vis des prétentions italiennes lors des réunions de la commission d'armistice.

P 18 :
L'action des anglais durant la campagne de 1940 et qui avait constitué un des principaux grief de la propagande vichyssoise antianglaise est réévalué et expliquer différemment


Case 4 :
« Nos fidèles alliés les Bull dogs n'avait pas encore eu le temps d'arriver en grand nombre. Il avait été d'ailleurs bien entendu à l'avance que nous chargions de la lutte sur terre. Acculées dans un de nos ports, les premières troupes qu'ils avaient tenu à nous envoyer dès le début des hostilités se battaient à un contre dix et défendaient notre sol comme s'il avait été le leur. »
Case 5 :
L'épisode du rembarquement de Dunkerque est réévalué, il ne s'agit plus d'un abandon, mais d'un replis stratégique.
« Grâce à leur puissance sur l'eau, les bull dogs réussirent cette prouesse de regagner leur pays, sauvant en même temps une bonne partie d'entre nous et laissant naitre l'espoir que tout n'était pas fini. Il fallait que nous « tenions » en attendant le temps de la revanche du droit sur la force »
Thématique traditionnelle de l'antagonisme franco-allemand qui fait référence à la phrase de Bismark « La force prime le droit ».


L'exaltation de l'armée française de 1940 culmine page 20 (case unique) avec l'évocation de l'armée des alpes qui réussit à contenir l'armée italienne (Général Olry).
« Heureusement, nous n'étions pas encore morts ! Et à terre, dans la montagne, nos héroïques chamois et izards aidés au bord de l'eau par nos frères des pays chauds derniers défenseurs d'une cause désespérée, eurent tout de même la joie d'administrer aux hyènes et aux perroquets une raclée dont ils se souviendront longtemps »

Cette exaltation de la « victoire » sur les italiens commença dès l'époque du gouvernement de Vichy (Cf : Robert O Paxton).


P 18 – 19 : La collaboration de Vichy est à peine évoquée (1 case avec un texte assez vague) :
L'album n'évoque ni l'armistice de Retondes, ni le régime de vichy, ni le maréchal Pétain par contre la résistance dans plusieurs de ses aspects est représentée.


Page 21 : Le système D (terme employé) est présenté comme un moyen de résistance, le terme marché noir est réfuté. Les aspects les plus désagréables de l'occupation sont nié et assimilé à la résistance de l'ensemble du peuple français. Le terme résistance lui-même n'est pas employé on utilise le verbe tenir encore un terme en référence à la guerre de 14-18.


La page 22 est consacré à l'oppression nazi (sans que le terme ne soit employé) représenté de manière assez réaliste torture, déportation, exécutions. Case 5 une exécution d'otage avec une affiche portant l'étoile jaune. La shoah et la déportation n'est pas nié mais inclus dans l'ensemble de la sauvagerie de l'occupation. Occupation entièrement attribué à l'occupant. La fin du tome 2 s'appesantit sur les combats de la libération et les exactions qui les accompagnèrent mais ne dis rien des camps de concentrations ni de la bombe atomique (attention aux dates).


En règle générale on a l'impression que la spécificité de guerre totale mettant en œuvre des régimes totalitaire échappe totalement aux auteurs qui envisage pour l'essentiel la 2°ww sous l'angle d'un conflit classique international à dimension essentiellement européenne.


On peut penser que cette occultation de la spécificité de la persécution antisémite durant la 2°ww provient du fait que ce thème ne fut pas constitutif de la création de la résistance française ni consensuel au sein des mouvements de résistance. A Londres le général de Gaulle veille à ne pas trop insister sur la tragédie juive afin de ne pas apparaître comme le défenseur des juifs mais le défenseur de la France toute entière, n'oublions pas également que le ralliement de l'Afrique du nord et de ses troupes était vital pour l'avenir de la France Libre et le général Giraud installé par les alliés à l'issue de leur débarquement n'avais pas aboli la législation antisémite de Vichy. Le thème de la shoah n'est pas en 1945 fédérateur, même s'il est faux de taxer la résistance d'antisémitisme.


Page 24 : Bataille d'Angleterre.


Page 25 :
Case 1 & 2 : Épisode Rudolf Hess.
Case 4 : Attaque de l'URSS figuré comme un ours blanc armée d'une faucille et d'un marteau.


Tome 2 : sous titre « Quand la bête est terrassée »


La guerre devient mondiale alors que le T 1 se concentrait sur l'aspect franco allemand du conflit. Le propos de l'album sera en partie de montrer que la France a participé à la victoire des alliés. La page de garde reprend le tableau de Delacroix « La liberté guidant le peuple ». La résistance et la France de la libération renoue avec l'iconographie républicaine et cherche une légitimation en rattachant symboliquement son action à la geste révolutionnaire.


Page 5 : La défaite de l'URSS est nié pendant le début de l'invasion allemande.
Case 1 :
« En réalité le Grand Ours organisait son pays pour la défensive et ses troupes reculaient méthodiquement sans se laisser décimer dans une grande bataille. »


Page 6 & 7 : Description détaillée de la guerre du Pacifique.
– 6/3 Pearl Harbor
– 7/1 Naufrage des cuirassés « Prince of Wales » et du « Repulse » par l'aviation japonaise au large de Singapour
– 7/2 Chute de Singapour
– 7/3 Conquête de l'Indonésie
Notons qu'il n'est pas question de l'attitude de l'Indochine sous l'autorité de Vichy


Page 8 : Union des alliés et effort de guerre américain, l'aide US à l'URSS est souligné.


Page 9 : Évocation de la France occupée.
Case 2 : Relève
Case 3 : S.T.O (service du travail obligatoire institué par Vichy).


Page 11 : Exaltation de l'héroïsme soviétique à l'occasion de Stalingrad.


Page 12-13 : Bir Hakeim, il s'agit à la fois d'exalter un fait d'arme important des français et d'intégrer l'action de la France dans le mouvement d'ensemble de la guerre. Si les auteurs ne nie pas la différence d'ampleur entre Stalingrad et Bir Hakeim ils suggèrent en les associant que la France a pleinement participer à la guerre. La coupure de l'armistice est niée considéré comme inexistante.


Page 14 :
Case 4 :
Évocation de Charles de Gaulle sous la forme d'une cigogne.
« Notre grande cigogne nationale »
Reproduction de la croix de Lorraine.
Reproduction de l'appel du 18 juin.


Page 15 : Évocation des combats de la libération
Case 3 : Les maquis
« Chez nous une vaste armée secrète s'organisaient dans l'ombre du maquis impénétrable de nos forêt et de nos montagnes »


Page 17 : Opération « Atilla » (invasion de la zone libre en novembre 42).
Case 2 : Évasion du Gal De Lattre de Tassigny
Case 4 : Réhabilitation de l'armée française en Tunisie.


Là encore on assiste à une réécriture de l'histoire il n'est toujours pas question du régime de Vichy et la rivalité Giraud / de Gaulle n'est pas évoqué. France et résistance sont présentés comme un tout uni.


Page 19 case 3 :
Image des pattes de la cigogne représentant le Gal de Gaulle autours desquelles tout le peuple se rassemblent.
« C'est là aussi que notre Grande Cigogne Nationale apparut dans tout son prestige, non plus comme le chef clandestin d'une fraction de notre pays mais comme l'âme de notre pays tout entier comme le chef autour duquel devait se reformer l'unanimité de nos volontés »


Le discours unitaire sous-entendu à la page précédente est là clairement énoncé, les tensions qui présidèrent à l'établissement du C.F.L.N sont évoqué par défaut.


La réécriture historique se poursuit par la reconnaissance de Ch de Gaulle comme chef de la France par les alliés.
« Sa présence [de Gaulle / cigogne] entre l'élu des bisons [F.D Roosevelt] et le premier des dogs [W. Churchill] nous était une assurance que nos cœurs ne s'étaient pas trompés. »


En fait la reconnaissance du G.P.R.F par Roosevelt fut très tardive fin 44 et découle de l'installation de fait du gouvernement de la France libre dans les territoires libérés.


Page 29 case 1 : Assemblée consultative d'Alger, il est clair également que l'œuvre s'attache à avoir une dimension didactique en expliquant, à l'instar du grand père lapin conteur de l'histoire, depuis la page 1, aux français qui sortent de l'occupation les différents épisodes de la 2° ww qui leur a échapper.


Page 35 case 4 : Les troupes françaises du CEF (Gal Juin) entre dans Rome il s'agit d'exalter la gloire militaire de la France libre en la présentant aux cotés des alliés, le lien avec la gloire de la 1°WW le texte parle de « Nos poilus » pour évoquer les troupes du CEF.


Cette œuvre présente ce que sera la vision française de la 2°ww jusque dans les années 80 à savoir :


1) Réaffirmation de l'unité de la France le régime de Vichy étant soit nié comme c'est le cas dans cette œuvre soit considéré comme une parenthèse à l'instar de Ch de Gaulle au balcon de l'hôtel de Ville de Paris en aout 44.
2) Affirmation du rôle actif de la France dans la victoire des alliés.


Ce programme ne pourra s'appliquer qu'au prix d'atténuation, de négations et de reconstructions mythologiques. Ainsi les événements trop clivant dans la mémoire nationale seront systématiquement sous-évalué voir occultés.
Si Vichy a pu être grâce au mythe du double jeu être sous-évalué, la mémoire de la résistance a aussi été sous-évalué au profit du mythe de tous résistants.


Ce discours de réaffirmation de l'unité nationale correspond à l'air du temps mais aussi à l'histoire personnel du scénariste Victor Dancette qui fut en 1943 l'auteur d'un ouvrage à la gloire du Maréchal Pétain « Il était une fois un pays heureux » publié aux même éditions GP .

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le 14 nov. 2020

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