"Le préjugé est l'enfant de l'ignorance"

Marguerite a 27 ans. Elle aime les animaux, les journées ensoleillées, le chocolat, la cuisine végétarienne, son petit chien et le ronronnement de ses chats. A première vue, rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive, et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise, vit en couple... Pourtant, elle est différente et lutte chaque jour pour préserver les apparences... Et elle en a marre.
Marre d'être jugée en permanence.
Marre d'essayer de faire comme les autres.
Les autres dont elle a l'apparence mais guère plus.
Marre de tout ça.
Au fond d'elle, Marguerite sait qu'elle vaut la peine d'être aimée pour de vraie... Pour ce qu'elle est.
Dans ces conditions, comment continuer à se faire confiance, à croire en soi, à se dire que tout va bien ?


Avant de commencer à parler du roman graphique dont vous lisez la critique, il est impératif que je vous parle de deux choses essentielles:


En premier lieu son sujet. Si vous évoluez dans le domaine psychiatrique, vous avez peut-être entendu parler du Syndrome d'Asperger (et si vous n'en avez jamais entendu un mot, c'est malheureusement normal).
Le Syndrome d'Asperger est un Trouble du Spectre Autistique (oui, nous parlons complètement de l'Autisme avec un grand A), ce n'est ni une maladie, ni un problème psychologique, c'est une condition neurodéveloppementale d'origine génétique (aucune cause connue à ce jour). Contrairement à l'autisme reconnu dans la culture populaire (le Syndrome de Kanner), une personne "aspi" ne souffre d'aucune déficience intellectuelle et aucun retard de langage - elle présente même le plus souvent de formidables capacités verbales à l'oral et à l'écrit, se décrivant le plus souvent par un langage sophistiqué mais souvent perçu comme pédant, d'où une image souvent représentée de "petit professeur" - c'est là le point le plus vicieux du Syndrome d'Asperger: il est invisible. Un aspi ressemble et se comporte généralement comme n'importe quel "neurotypique", mais il porte pour la vie un poids très invalidant, de sa naissance jusqu'à sa mort.


La raison de ce handicap est que le Syndrome d'Asperger impacte tout ce qui se rapporte aux émotions, à la sociabilité et à ses interactions (et est souvent associé à des troubles de l'attention, de l'apprentissage, du sommeil ou de l'anxiété). Ces éléments primordiaux pour le développement sont innés pour les personnes neurotypiques, pas pour un aspi. Les codes sociaux, les émotions et l'empathie sont des concepts qu'il n'appréhende pas avec facilité.
Ainsi, il aura beaucoup de difficultés à tisser et à entretenir des liens affectueux avec autrui, à comprendre les mimiques subtiles d'un interlocuteur - d'où une certaine réticence à regarder dans les yeux - et à comprendre les sentiments (même à se comprendre soi-même), ce qui le conduit souvent à ne pas avoir le comportement approprié à une situation alors que ce n'était pas son intention, et même à ne pas saisir le second degré ou les interprétations vagues. Cette maturité intellectuelle et cette immaturité émotionnelle sont très (trop) souvent interprété par autrui comme un signe d'égocentrisme, d'insensibilité voir même de psychopathie...
Tout ce que peut faire un aspi, c'est compenser ces difficultés avec d'autres moyens variés, comme l'on porte une béquille pour mieux marcher. Il peut se servir de son expérience dans divers modes d'expression - comme les arts par exemple - ou en observant son entourage pour décoder le fonctionnement des interactions et les comportements qu'il ne comprend pas, il rationalise et émule comme un caméléon afin de s'intégrer à la société. En bien mais surtout en mal car il ne fait que cacher ses difficulté en rendant son handicap que plus difficile à remarquer - et ralentissant la possibilité d'une prise en charge - et il ne comprendra pas forcément le sens du comportement qu'il étudie. Un aspi doit constamment apprendre par les erreurs et vivre dans la fatigue perpétuelle de sa différence, les interactions sociales n'ayant pas forcément de sens pour lui et interagir avec autrui est une expérience qu'il préfère largement éviter - un entretien d'embauche par exemple est une corvée particulièrement éprouvante, ce qui amène de facto à la difficulté de pouvoir obtenir et conserver un emploi - pour se ressourcer tout seul, ce n'est pas un caprice mais un besoin. L'aspi n'est pas insensible, il n'a juste pas le matériel pour comprendre comment fonctionne le monde qui l'entoure et comment le retranscrire, il ressent autant - et très souvent plus, le cerveau d'un aspi n'a pas de filtre - que n'importe qui.
L'analogie qui revient le plus souvent chez les aspis sur la difficulté d'évoluer dans le monde social est la suivante:



Être autiste asperger, c'est comme se retrouver dans un pays étranger
sans en connaître la langue ni en connaître les coutumes.



Un aspi peut aussi souffrir d'hypersensibilité sensorielle, autrement dit il peut ne pas supporter certains sons, certaines lumières (un témoignage revient souvent sur l'effort titanesque de se déplacer dans un magasin pour un autiste en raison de toutes les informations sensorielles que le cerveau doit enregistrer), certains goûts et certaines textures (un aspi ne supportera pas certains vêtements et/ou peut ne pas supporter d'être touché par quelqu'un).
Toutes ces contraintes font qu'un aspi peut préférer échapper à cette anxiété constante, par exemple dans une routine prévisible ou dans son occupation favorite - ce qu'on appelle un "intérêt restreint" - qui peut, dans plusieurs cas, être perçu comme marginal. Son absence d'à priori social fait qu'il peut s'intéresser à n'importe quel domaine du plus répandu (l'histoire, la musique etc.) à la plus atypique (comme une fascination pour les cartes routières). Ces intérêts restreints sont une échappatoire au monde inquiétant qui l'entoure, diminuant son stress et même un moyen alternatif qu'il peut avoir pour se faire remarquer positivement et est très bénéfique pour l'estime de soi, car il peut devenir un expert reconnu dans sa passion notamment en accumulant une gigantesque quantité d'informations, mais aussi parce qu'il peut lui permettre de se sociabiliser de façon moins contraignantes pour lui. Car il y a autre chose d'important à savoir, les aspis ne sont pas des ermites qui rejettent en bloc les relations, au contraire, ils apprécient le contact d'autrui, par exemple en comité restreint réuni autour d'une passion commune. Il est très important pour un autiste de se savoir entouré, d'être rassuré afin de ne pas laisser les émotions négatives l'envahir


Ces particularités sont particulièrement handicapantes dans notre monde actuel où tout est question de connectivité et de communication entre individus, une personne préférant l'isolement est totalement désarmée, voire stigmatisée. Elle peut être qualifiée de 'timide", de "fainéante", "d'asociale", de "marginale", "d'anormale" et même de "débile". Cette incapacité à pouvoir fonctionner comme les autres est souvent perçue par les aspis eux-même durant leur enfance mais elle n'est pas forcément comprise, ils se demanderont pourquoi ils sont différents, le stress est permanent, le doute est difficilement soutenable. C'est pourquoi il est impératif de diagnostiquer cette particularité cognitive dès le plus jeune âge, car vivre avec ce handicap pendant son développement de vie peut être absolument dévastateur pour l'estime de soi. C'est comme être un extra-terrestre au milieu des terriens mais sans le savoir. Imaginez ce que cela doit être de se savoir différent, d'en souffrir tous les jours sans pouvoir mettre le doigt dessus, l'anxiété n'est que le début, vivre avec ça c'est être vulnérable et risquer d'être une victime toute sa vie (les aspis sont particulièrement vulnérable au harcèlement, surtout à l'école).


J'ai dû condenser beaucoup d'informations car je n'ai fait que gratté la surface. Mais l'une des choses primordiales à savoir est que les autistes asperger ne fonctionnent pas comme des machines, ce sont des êtres humains comme tout le monde avec leur fonctionnement et leurs propres sentiments. Les paragraphes que vous avez lu ne sont pas une check-list, tous les aspis ne partagent pas tel ou tel caractéristique, c'est pourquoi il est coutume de dire "Il existe une forme d'autisme par personne autiste". Mais pour résumer assez brièvement comment doit vivre un autiste asperger tous les jours, je cite le psychiatre Néerlandais Peter Vermeulen.



La richesse de leur vocabulaire, leurs excellentes performances dans
des domaines bien spécifiques, leur promptitude à engager la
conversation, leur fantaisie trompent. Car derrière la façade d'une
connaissance quasi encyclopédique et une éloquence charmante, se
trouve un individu en souffrance pour qui le monde est un spectacle
désordonné et incompréhensible.



Dans tout ça, que représente La différence invisible ? Ce roman graphique, c'est La Bible. Si vous vous posez des questions, vous devez le lire. Si vous pensez être autiste, vous devez le lire. C'est la référence pour faire comprendre le plus simplement possible les conditions dans lesquels vivent les autistes asperger. Et pour cause, il a été écrit par une aspie: Julie Dachez (et dessiné par Mademoiselle Caroline, citons-là parce qu'elle est cool elle aussi et que ses autres bandes-dessinées sont excellentes).


Si vous vous penchez sur le sujet du Syndrome d'Asperger en France, vous entendrez forcément parler d'elle. Autrefois une salariée en entreprise, elle changea totalement de direction quand elle apprit l'existence de son autisme, elle devint doctorante en psychologie sociale et conférencière militante pour les droits des personnes autistes. Et pas que, si vous cherchez sur Youtube, vous trouverez ses interventions télévisés et sa chaîne où elle explique quelques notions indispensables sur le Syndrome d'Asperger. Elle est le genre de personne qui nous montre que les autistes savent parler et qu'ils ont quelque chose à dire.


La différence invisible c'est son autobiographie. Mais pas seulement la sienne. Julie c'est Marguerite mais elle peut s'appeler aussi Josef, Darryl, Dan, Temple, Raymond, Tristana, Sheldon, Susan, Paul ou Greta. Marguerite c'est eux, Marguerite c'est nous.
De la vie courante dans laquelle on se débat avec difficulté et peu de volonté à l'acceptation de soi en passant par l'errance de savoir qui nous sommes, Dachez et Caroline racontent de façon claire et avec un minimalisme bienvenu l'aventure de l'héroïne et avec quoi elle doit vivre.


Une vie morne et répétitive retranscrite par la réutilisation de plusieurs plans et d'une grisaille omniprésente. L'atout principal de La différence invisible est son utilisation des couleurs pour illustrer au lecteur sa vision du monde. Rien d'étonnant à ce que le gris et le rouge soit prédominant durant la première partie, les bruits, les paroles, voire même l'atmosphère entier sont d'un rouge agressif, sans compter les variations subtiles d'un lieu ou d'une personne à l'autre (il faut être très attentif aux détails, comme les bulles par exemple). Si vous doutez du tourment que doit vivre un autiste asperger tous les jours, les 33 premières pages vont bien vous le faire savoir.
Marguerite passe par tous les problèmes que doit vivre un aspi au quotidien. La difficulté de compréhension, de sociabilisation et l'hypersensibilité sont tant de symptômes qui empêchent de mener une vie correctement. Mais au-delà des symptômes, c'est l'entourage qui est le plus oppressant. Lui rappelant constamment qu'elle n'est pas normale, qu'elle doit travailler sur elle-même, que c'est elle le problème.
C'est en contraste avec toute l'oppression de la première partie que la libération que constitue la découverte du Syndrome d'Asperger. Pour beaucoup d'aspis adultes, avoir cette prise de conscience est libérateur. Les neurotypiques ne le comprennent pas instinctivement, mais pouvoir mettre un nom sur ce qui a impacté notre vie donne la sensation d'être libéré d'un poids.



Tu n'est pas un asocial, tu n'est pas un débile, tu n'est pas un
malade mental, tu es autiste, tu es seulement différent.



Une fois que Marguerite prend conscience de sa différence, le lecteur pourra être ravi autant qu'elle de voir les cases prendre progressivement plus de couleurs. Les agressions extérieurs sont toujours là mais la vie illustrée est bien plus joyeuse.
Cette partie enchaîne éclaircissement sur éclaircissement et soulagement sur soulagement (peut-être un peu trop car attendre presque un an pour avoir rendez-vous dans un Centre Ressources Autisme, dans la réalité c'est la croix et la bannière).


Les autres ne comprendront pas pourquoi un aspi se sentira soulagé, mais c'est ne pas comprendre que l'autisme fait intrinsèquement partie de sa personne, on n'en guérit pas, on ne le renie pas, on peut seulement vivre avec mais en ayant la connaissance de ses propres limites et que ce n'est pas soi le problème qui doit être adapté mais le soi qui doit articuler le monde pour être accepté. Cela passe par Marguerite l'annonçant à tout son entourage après avoir eu sa prise de conscience, libre à lui de l'accepter mais elle est libre de ne pas accepter leur intolérance.
Mais après s'être accepté soi-même, être accepté par autrui n'est pas impossible et d'autres aspis le peuvent. On retiendra la double-page 126-127 nous montrant une réunion d'autistes parler de leurs problèmes, le lecteur a l'occasion de constater la pluralité des cas et de s'identifier à celui dont il se sent le plus proche.


Après avoir fait le ménage, l'étape suivante est de réorganiser sa vie. Marguerite entame un nouveau départ. Nouveaux amis, nouveau travail, nouveau domicile, nouvel objectif. Ainsi, Julie Dachez nous montre pourquoi elle a dédié sa carrière à la cause des personnes partageant sa particularité, de ses études jusqu'à l'écriture de son roman graphique (même si on peut reprocher à cette partie d'être trop rapide et de représenter de façon trop flagrante son rapprochement avec Marguerite).
A la fin de tout ça, on comprend qu'il n'est pas impossible de vivre en étant autiste asperger. C'est même encourageant de regarder derrière-soi et de se rendre compte qu'on a dû faire preuve d'une résistance à toute épreuve pour survivre en étant totalement inadapté à la société actuelle. C'est salutaire pour l'image de soi de se rendre compte que le problème est tout autre, c'est se sentir avoir le droit d'être différent, d'être soi-même. Comme le disait James Wilson à son ami le Dr. House:



Tu n'est pas autiste, tu n'a même pas le Syndrome d'Asperger.
T'aimerais bien. Ça t'exempterai des règles, tu serai libre, dispensé
de tes responsabilités. Mais surtout ça voudrai dire que tu n'es pas
qu'un pauvre con
.



Au final, cette critique avait deux utilités. Parler de l'oeuvre en elle-même et parler de son sujet. Le Syndrome d'Asperger est malheureusement quelque chose de beaucoup trop méconnu (surtout en France), obtenir un diagnostic est extrêmement difficile lorsque l'on est adulte (cela peut même relever de la coïncidence d'en entendre parler), beaucoup de spécialistes se penchent sur le sujet seulement quand un proche est atteint, et les Centres Ressources Autisme sont si peu nombreux et reçoivent tellement de demandes qu'il n'est possible d'avoir un rendez-vous qu'au bout de plusieurs mois sinon plus. Et ça seulement si l'on n'est pas aiguillé sur de mauvaises directions pendant plusieurs années (en particulier quand un psy amateur confond vos problèmes avec des problèmes d'enfance ou de personnalité parce qu'il se rabat sur le livre de poche du Dr. Freud).



"Tout ce qui sort de la norme, et donc considéré comme anormal, n’est
pas nécessairement inférieur." - Hans Asperger, Psychiatre.



Néanmoins, grâce à des actions à plusieurs échelles - telle que la parution de La différence invisible - l'image de "l'autisme à haut niveau de fonctionnement" est de plus en lus répandue dans le sens positif. Beaucoup de célébrités se révèlent - et certaines soupçonnées - êtres aspies, ayant pu marquer le monde de différentes manières (vous jouez à Pokémon ? ^^) en exploitant les différences qui les rendent exceptionnelles et plusieurs entreprises engagent des autistes pour bénéficier de leurs compétences particulières. En sommes, avec le temps qui passe, la tolérance progresse et peut permettre à long-terme que l'autisme devienne une force, et à minima, un handicap pris en charge pour ne pas en souffrir.
Je ne considère pas ma critique comme une grande action, mais j'espère avoir réussi à en renseigner quelques uns, je ne suis pas un grand penseur ni un grand écrivain, juste une autre goutte d'eau (comprendront la référence qui pourra). D'ici là, vous avez vous aussi l'occasion d'en être une en vous renseignant et en partageant pour améliorer cette partie de la société. Je n'ai pas tout dit, mais d'autres l'ont déjà fait, et je vous encourage vivement à les suivre afin d'en savoir et d'en faire savoir le plus possible (et bien sûr de lire La différence invisible). Les liens vers différentes sources d'informations sont à votre disposition. Et merci à vous, Julie Dachez.



Je suis très bien dans mes baskets et je ne changerais pour rien au
monde. Réjouissez-vous car les autistes sont une chance pour notre
société, nous avons tant à apporter. Réjouissez-vous car chacun
détient entre ses mains le pouvoir de faire évoluer les mentalités.
Enfin réjouissez-vous car la vie est belle, les autistes sont parmi
vous et c’est une très bonne chose.

- Julie Dachez, Aspie.



Page Wikipédia du Syndrome d'Asperger:


https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27Asperger


Webdoc complet sur le Syndrome d'Asperger avec différents intervenants:


http://www.syndromedaspergerlewebdoc.fr/


Chaîne Youtube et profil Twitter de Julie Dachez:


https://www.youtube.com/channel/UCF-njLWFsgM97UGvScZqH4Q/videos


https://twitter.com/Julie_Dachez


Vidéos informatives:


https://www.youtube.com/watch?v=nFGQrvF34oY


https://www.youtube.com/watch?v=mnsMUVIVmQo


Différents témoignages:


https://www.youtube.com/user/ZackDawkins7/videos


https://www.youtube.com/watch?v=LnT3Q-Tk3N0


https://www.youtube.com/watch?v=UaCLepaPxSo&t=168s


https://www.youtube.com/watch?v=yAYis9uAZaY&t=2s



La normalité c'est nul.
- Rayane Dahmani, Potentiel aspi en attente de diagnostic.


Housecoat
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le 28 juil. 2019

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