L'adolescence est le seul temps où l'on ait appris quelque chose.

Citation de ce bon vieux Marcel Proust
Critique un peu plus courte que d'habitude parce qu'entres celles faites cette semaine et celle qui attend demain j'avais besoin de me reposer devant une bonne BD belge


Aaahh quel bonheur de me réveiller et de voir le dernier Astérix sur la table du petit déjeuner.
Tant qu'à faire, pourquoi ne pas m'entraîner sur les critiques de BD?
Bon Ben c'est parti pour Astérix: La Fille de Vercingétorix


Pour faire un rapide bilan sur les 4 albums de notre nouveau duo, J'ai trouvé "chez les Pictes" sympathique, "Le Papyrus de César" génial, une "Transitalique" encore mieux et une "Fille de Vercingétorix" qui bien que moins exceptionnel que la "Transitalique", a le mérite d'être à la hauteur de ses prédécesseurs. Selon moi Didier Conrad et Jean-Yves Ferri font une excellente relève à Albert Uderzo et René Goscinny (sans les dépasser, n'exagérons rien)


Il existe 2 groupes bien distincts d'Astérix:
-Ceux ou un voyage se fait, ou l'on va surtout se moquer des clichés et stéréotypes d'une population. Par exemple "Le Tour de Gaule" ou "Astérix et les Goths". Il existe tout de même quelques exceptions comme "Astérix Légionnaire"
-Et ceux ou on reste dans le village et ces alentours comme "La zizanie" ou "Obélix et Compagnie" ou on va critiquer un fait de société


Pour ceux qui ont lu le livre, je pense qu'il n'est pas nécessaire de rappeler que le livre fait partie du second groupe (Et Toc mine de rien je le rappelle)
Notre nouveau duo va donc s'attaquer à un sujet qui me touche à cœur parce que je suis en plein dedans: L'adolescence


Adolescence incarnée par le personnage solitaire et combattant D'Adrénaline (Comme la plupart des personnages d' Astérix, elle porte bien son nom) qui rêve d'aventure, complètement dépassée par les évènements et de son rôle de fille de Vercingétorix. Elle va s'émanciper de son père en étant libre et en résistant à sa façon, symbolisé par la perte de son Torque. De la même façon que les fils de Cetotomatix et d'Ordalfabetix vont décider de suivre un autre chemin que leurs parents


Au niveau des dessins c'est comme d'habitude magique, vivant, beau, propre à l'univers d'Astérix. On ressent l'univers de Albert Uderzo et René Goscinny et ça fait du bien. Humour subtil toujours au top avec ses 2 différents degrés de lecture.
Comme principal défaut je dirais que l'histoire ne se concentre pas assez sur les relations en Astérix et Obélix et sur le village ce qui est pourtant nécessaire pour faire un Astérix ou on ne bouge pas trop.


Bref c'est pas mal ce nouveau Asterix, vivement la suite

Lordlyonor
8
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le 26 oct. 2019

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Lordlyonor

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