Bientôt 2 ans que j'avais perdu de vue l'univers du sorceleur (avec l'excellentissime extension Blood & Wine!) et l'achat de ce comics me paraissait évident, même s'il ne choisit pas la bonne fin alternative selon moi. Mais bref, passons... On retrouve dans ce premier volume beaucoup d'ingrédients ayant fait le succès de la série: des situations gores et glauques, de l'érotisme, du langage cru, des personnages excentriques et toujours cette pointe d'humour noir par moment. Ce récit de chasse à la Stryge aurait très bien pu servir de quête annexe au jeu. D'ailleurs, on reconnait bien la carte identique de Novigrad dans lequel se passent quelques scènes. Le casting est fidèle à sa réputation: Geralt balade ses lames avec nonchalance, Ciri fracasse à coup de poings et de pieds tous les lourdeaux cherchant à lui mettre la main aux fesses tandis que Yennefer combine comme toujours des plans pour protéger sa fille. On pourra reprocher à cette histoire d'enfants maudits de manquer de conflits politiques et d'avoir un final un peu trop vite expédié. Mais ça n'est pas un roman de 450 pages ou bien un RPG pouvant cumuler plus de 250 h, c'est un comics de 128 pages qui arrive à réserver ses surprises tout en restant fidèle à l'univers de Sapkowski.