Dark Vador trouve un coffret Blu-Ray de la prélogie, ça tourne mal...

Marvel a tendance à avoir les yeux plus gros que le ventre tout en n'apprenant jamais de ses erreurs passées. C'est ce qui a donné une première série Dark Vador qui s'est terminée en eau de boudin et une première série Star Wars tellement rongée jusqu'à l'os qu'il n'y a pas vraiment de fin non plus.


Pour relancer la machine, de nouvelles séries du même nom commencent à être publiées aux États-Unis. Elles se déroulent cette fois-ci non pas juste après l'Épisode IV mais juste après l'Épisode V, et c'est celle de Vador qui atterrit la première en tome cartonné chez nous.


Autant je conspue le fan-service minable que Disney nous balance à travers The Mandalorian et aussi quelques comics qui sont sortis ces dernières années, autant quand il s'agit de toucher aux personnages les plus importants de la saga, je dois reconnaître qu'ils font en sorte d'embaucher des auteurs qui certes jouent avec la nostalgie du lecteur mais qui ont quand même des idées.


On obtient donc ce premier arc bien illustré (ça reste des dessins de Vador donc 8 fois sur 10 son casque n'est pas présenté dans les bonnes proportions, mais c'est le temps accordé aux dessinateurs qui veut ça) qui s'occupe d'une quête du célèbre seigneur Sith qui serait liée à Padmé. Ça sonne comme une évidence : après avoir retrouvé son fils, il fallait qu'il retourne sur les traces de sa femme. Il y a énormément de parallèles avec la prélogie, mais je trouve que c'est pas si gratuit que ça dans le sens où ça sert le récit. C'est la force des récits avec Vador au centre de l'histoire, si on fait en sorte qu'il repense à son passé, tout de suite ça déclenche une certaine émotion chez le lecteur, puisqu'au fond de Dark Vador il y a un être humain complètement brisé.


J'ai trouvé ça très agréable à lire, évidemment fataliste et malgré ce droïde impérial bien trop bavard pour tenir aussi longtemps en présence d'un des méchants les plus connus au monde qui sur-explique parfois inutilement ce qu'on comprend à travers le dessin, je n'avais pas autant apprécié une lecture Star Wars estampillée Marvel depuis un moment.

GuillaumeL666
9
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le 19 juin 2021

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Guillaume L.

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