Kyle Rayner et Guy Gardner sur le devant de la scène

S’il est toujours plaisant de suivre les aventures de Hal Jordan, je dois bien reconnaître que Robert Venditti, depuis le début de la période « Rebirth » semble avoir un peu de mal pour nous plonger dans une nouvelle intrigue de long court. J’ai un peu l’impression qu’il jongle avec tous ces fantastiques personnages, sans avoir de véritable but, de véritable destination à nous proposer pour le moment. J’espère me tromper, mais toujours est-il qu’après deux tomes, je ne vois pas où l’on se dirige. Sans pour autant n’enlever quoique ce soit à la qualité des histoires proposées.

Une nouvelle ère s’ouvre avec, pour la première fois de leur histoire respective, l’union du Corps des Green Lantern et celui de Sinestro, combinant ainsi les pouvoirs de la Volonté et de la Peur. Cependant, ce rapprochement ne semple pas être du goût de tous… De leur côté, Hal Jordan et Kyle Rayner ont été envoyés aux confins de la galaxie par les Gardiens afin de retrouver le dernier membre du Corps des Blue Lantern.
Green Lantern Rebirth ou la nouvelle série consacrée au Corps des policiers intergalactiques de l’Univers DC. Robert Venditti (Flash) reprend les personnages d’Hal Jordan, Sinestro, John Stewart et Guy Gardner pour des aventures inédites aux quatre coins de la galaxie, sublimées par les dessins spectaculaires de Rafa Sandoval (Catwoman) et Ethan Van Sciver (Green Lantern : la Résurrection d’Hal Jordan).
(Contient les épisodes #14 à 21)

Hal Jordan, Guy Gardner, John Stewart, Kyle Rayner, il ne manque bien que Jessica Cruz et Simon Baz pour compléter le tableau, Robert Venditti semble ramener tous les Terriens porteurs de l’anneau sur le titre. Malheureusement, avec en plus la présence des Yellow Lantern maintenant, il y a un petit peu trop de monde. Très rapidement, ils vont se marcher dessus, il n’y a pas de place pour tout le monde. Au propre, comme au figuré, les égos prennent pas mal de place, il faut bien le reconnaître.

Aussitôt rassemblés, que Venditti sépare tout ce petit monde. Kyle et Hal, qui est trop important et trop fort comme personnage, pour rester sur Mogo aux ordres de John est envoyé en mission par les Gardiens. Ils doivent retrouver, au plus vite, le Pèlerin, le dernier représentant des Blue Lantern.

Ce dernier semble décisive dans les plans de Sayd et Ganthet pour contre ce qui arrive. Bien entendu, le ramener ne sera pas chose facile, surtout, les événements qui suivront entre le Pèlerin et Kyle vont avoir des retombées pour le moins inattendues et promettent des difficultés pour la suite ! Tout l’inverse de ce qui était espéré !

Dans le même temps Guy va devoir mettre les choses au clair avec Arkillo, et le moins que l’on puisse dire c’est que cela va être d’une rare violence. Mais on se retrouve également avec une opposition qui nous permet de voir le personnage de Guy sous un autre angle. On reste toujours sur le côté gros dur obtus et têtu. Mais Guy ce n’est pas que cela. Et franchement, cet affrontement on l’attendait depuis longtemps !

Tout ce petit monde va se retrouver pour l’intrigue finale, prenant la deuxième moitié de ce troisième tome. Rip Hunter débarque sur Mogo, au même moment où d’étranges créatures vertes, les bêtes prismatiques débarquent dans le secteur spatial 563 et mettent à mal le Green Lantern et le Yellow Lantern le protégeant.

A leur tête, Sarko, un homme venant, lui aussi du futur, et bien décidé à se débarrasser du Corps des Green Lantern qu’il déteste. Et il semblerait bien que cela puisse devenir une réalité selon Rip à cause du Gant de Krona ! Le temps est compté pour les Green Lantern !

Toujours pas d’intrigue de fond, de trame narrative, mais une nouvelle fois des histoires plaisantes à suivre. Même si l’histoire avec Sarko n’a rien de bien nouveau. Sauf peut-être le twist final, assez inattendu, et qui une nouvelle fois frappe Kyle Rayner. Ce n’est vraiment pas son tome.

J’ai un peut peur, comme avec la série Flash par Joshua Williamson, que l’on se contente de bonne histoire, sans véritable fil rouge. A voir, mais on en est à la moitié du run de Venditti sur le titre version Rebirth.

Graphiquement, je ne vais pas me répéter une énième fois, mais le duo Ethan Van Sciver et Rafa Sandoval, c’est juste une grosse claque visuelle. Deux styles bien différent, l’un qui excelle avec l’action, les combats, l’autre qui est un génie de tout ce qui est cosmique.

Bref, oui, il n’y a pas de grosses intrigues à suivre d’un tome à l’autre, mais ce troisième tome nous propose des histoires sympathiques, et Robert Venditti effectue un travail intéressant sur Guy Gardner et surtout Kyle Rayner.