Enfin un début d'intérêt

Les tomes de Star Wars : Clone Wars défilent et se ressemblent. On se retrouvent, la plupart du temps, avec de petites miettes pour l’intrigue principale, et beaucoup de petites histoires annexes. Si elles sont, souvent, intéressantes, c’est le plus souvent du remplissage qu’autre chose. Et l’on se dit, au final, que cette série n’est qu’un lien entre deux films, on ne peut donc pas s’attendre à une intrigue de fou.

Durant des millénaires, les Chevaliers Jedi ont fait régner l’ordre et la justice au sein de la galaxie, assurant ainsi la stabilité de la République. Mais aujourd’hui, leur rôle n’est plus seulement de maintenir la paix. De la défense, il leur faut passer à l’attaque en menant leur armée contre les forces séparatistes qui veulent renverser la République. De leur vaillance, mais aussi de leur sens stratégique, dépendra l’issue de cette guerre sans précédent : la Guerre des Clones.
Des mutins de la flotte Rendili ont pris le contrôle d’un croiseur cuirassé interstellaire afin de le mettre à la disposition des forces séparatistes. Un parti de maîtres Jedi, auquel s’est joint Anakin Skywalker, récemment adoubé Chevalier, a juré de les stopper. Pendant ce temps, Obi-Wan Kenobi découvre que des Jedi noirs à la solde du comte Dooku, parmi lesquels se trouve Quinlan Vos sont également à bord du vaisseau…

La grosse moitié de ce tome nous plonge au cœur de l’intrigue principale, alors que la seconde nous propose, de nouveau, différentes petites histoires.

Avec les Cuirassés de Rendili, nous nous situons six mois avant Star Wars - Épisode III : La Revanche des Sith.

Rendili, est une nouvelle planète a passer du côté des Séparatistes du comte Dooku. Les Jedi et leur armée de Clones se retrouve face à la flotte de Rendili. Une flotte aux bâtiments vieillissant, et avec leur tête un partisan de la République, Jace Dallin. Les Jedi ont ainsi l’espoir d’éviter une nouvelle bataille et de ne pas avoir à réduire en cendres la flotte de cuirassés de Rendili.

En plein coeur de ce conflit, il est demandé au Jedi de partir en mission de vérification sur un vaisseau d’exploration. Obi-Wan part donc pour cette mission et va tomber sur Quinlan Vos ! Aux prises avec des droïdes de combat, aux ordres de la terrible Asajj Ventress !

Tout en tentant de survivre et de fuir, et au milieu de différents flashback sur leur jeunesse commune, Obi-Wan va comprendre que Quinlan Vos est toujours un Jedi, et qu’il a été contraint, pour sa mission, de commettre des actes horribles. Cette conviction suffira à Obi-Wan pour ramener Quinlan Vos sur Coruscant et le confronter au conseil Jedi pour le réhabiliter !

Mais…

Je dois bien avouer que l’intrigue prend une tournure intéressante ! Et je savais, même si je ne suis pas du tout fan du personnage de Quinlan Vos, que le salut scénaristique viendrait de ce personnage ambigu et tourmenté. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce cliff de fin, s’il était largement attendu, promet de belles choses pour la suite.
Mais c’est aussi à se demander ce que les Jedi ont dans la tête, et surtout s’ils sont si « sages » et « intelligents » que cela.

Graphiquement, Jan Duursema, continu à faire le travail. Si j’aime toujours autant son travail sur les créatures et autres extraterrestres, je le suis beaucoup moins sur les êtres humains ou apparentés.

Nous avons, ensuite, le droit à différents petits épisodes de remplissages à l’intérêt évolutif.
Une petite leçon d’Obi-Wan à Anakin sur l’importance d’un sabre laser mais également de la confiance.
Une enquête d’Aayla Secura sur Kamino suite à d’étranges événements.
Les derniers instants de deux jeunes Jedi.
Ou encore la rencontre de Quinlan Vos avec un jeune vaurien du nom de Han Solo !

Personnellement, des histoires tout juste divertissantes. Je n’ai vraiment pas trouvé cela très intéressant. Je me fiche complètement que Han Solo ai rencontré Quinlan Vos dans sa jeunesse, et encore moins des sentiments d’Aayla Secura, même si j’apprécie le personnage. La petite histoire du sabre volée est ridicule et celle avec les deux Jedi perdus ne m’a pas intéressé un seul instant.

Bref, si l’on fait abstraction de la fin de ce tome, l’intrigue principale prend une tournure, certes attendue, mais intéressante. A voir comment cela va se développer dans les derniers tomes, et surtout sur quoi cela va déboucher. La peur d’avoir lu tout cela pour rien.