Un duo culte livrant une œuvre oubliable et mauvaise au possible


Je suis venue pour te rendre heureux mais j'ai échoué...



Mirai est un garçon dépressif. Alors qu'il est sur le point de se suicider, il va être sauvé par un ange appelé Nasse et recevra trois choses de sa part : des ailes d'ange lui permettant de voler, une flèche rouge qui fait tomber la personne touchée par elle sous le charme du porteur durant 33 jours, et une flèche blanche qui tue quiconque se fait toucher par cette dernière.
En outre, il apprendra que douze autres anges sont apparus aux côtés d'autres personnes et qu'au bout de 999 jours, l'une d’entre elles sera désignée comme Dieu.



Un duo sombrant dans l'ultra classique



Il y a des œuvres dans l'univers du manga dites "classiques"; One Piece, Dragon Ball pour les shônen, ou encore Monster, GUNNM et tant d'autres dans les autres genres qui vous seront généralement recommandées quand vous commencez à lire des mangas. On pourra potentiellement y trouver Death Note et Bakuman., le premier grâce à ses thèmes bien traités nous présentant un thriller philosophique où l'on suit un pur antihéros ayant un complexe de Dieu, et l'autre moins alambiquée nous présentant les coulisses de la création des mangas que l'on aime tant auprès de deux jeunes qui vont chercher à se faire publier dans le Shônen JUMP. Deux œuvres que nous devons à un duo d'auteurs, OHBA Tsugumi et OBATA Takeshi qui, ici avec Platinum End, renouent avec le fantastique et surtout avec les thématiques à portée philosophique. Une troisième œuvre majeure du duo dont nous allons avoir beaucoup à en dire, en bien comme en mal.


On suit donc Mirai, jeune lycéen à tendance dépressive mais fraîchement sauvé par un ange appelé Nasse, qui va se retrouver dans une lutte sanglante pour devenir le prochain dieu ! À première vue, le titre n'est pas sans rappeler un certain Mirai Nikki autres survival, rien de bien nouveau dans le paysage manga donc. Mais disons-le, Platinum End sera déconcertant à bien des égards... Si le premier tome servira d'abord à présenter le contexte, le personnage principal, et les enjeux avec les ailes et les flèches, le deuxième tome sera quant à lui un pur génocide où les évènements s'enchaînent bien trop rapidement pour y comprendre quoi que ce soit en introduisant ce qui semble être l'antagoniste principal du titre. Et à partir du quatrième tome… on perd le manga. Si jusque-là celui-ci manquait certes de substance, il savait rester divertissant. Mais par la suite, l'histoire va peu à peu se réduire à peau de chagrin avec des discours verbeux et niais à outrance, abreuvant le lecteur de messages à portée philosophique qui parviendra peut-être à titiller certaines personnes mais qui seront en fait bien trop creux pour réellement convaincre, tout cela pour terminer la première partie de l'œuvre sur un huitième tome à l'énième ressort scénaristique bien cliché qui fera soupirer avant de qu'on se rende compte que, Ouep, c'était bien long quand même.


Vient ensuite la deuxième partie de l'œuvre dont l'intrigue tiendra en une ligne droite. Les derniers candidats -dont certains sont plus que sujets à débats houleux- arrivent sur le devant de la scène et cherchent donc à devenir Dieu en se dressant devant Mirai et ses compagnons. À partir de là, on se retrouve assommé de discussions sans queue ni tête sur la place et l'existence de Dieu dans le monde, nous faisant lever un sourcil interrogateur tant ce sera placé au milieu d'échanges vaporeux entre des personnages qui agissent puis changent d'avis sans aucune logique trois pages plus tard. Bref, on souffre, on avance péniblement, et on arrive enfin à la confrontation finale avec le dernier candidat qui, oh surprise, est l'archétype même du savant fou cliché en enchaînant de trop rares séquences d'action pour de la parlotte plate avec des pseudo-rebondissements dans le but de faire traîner l'œuvre, tout ça pour déboucher sur une conclusion… qui laisse sans voix.
Je ne dirai pas qu'elle est mauvaise, au contraire elle est plus qu'osée. Mais encore une fois, arrivé au bout, on se demande quelle est la finalité de l'œuvre et ce que les auteurs ont voulu nous raconter. Si l'histoire s'était arrêtée au chapitre 57 (une fin classique mais efficace pour un shônen), je ne dis pas, mais là… ? Qu'on ne vienne pas me dire que ça n'est pas que du troll assumé tant on nous donne une dernière leçon de vie qui va au final à l'encontre même de l'œuvre, des personnages et surtout du message global qui se voit détruit à coup de marteau pilon. Au final, la seule chose que les lecteurs pourront en retenir ce sera << Tout ça pour ça, vraiment ? >>.


Mais et encore si le scénario était mauvais mais la narration prenante, ça pourrait aller, mais ce n'est même pas le cas ici ! Les personnages se soumettent à l'histoire, changeant d'avis sans raison plausible, si bien qu'on aura parfois l'impression d'avoir manqué une partie de la discussion, le tout étant agrémenté de péripéties qui ne vous surprendront guère si vous avez déjà lu d'autres mangas tant on est dans des ressorts scénaristiques vus et revus. Et je ne mentionnerai pas l'écriture qui sera au final très niaise, la palme revenant à Mirai qui sortira des répliques telles que : << Je veux être heureux, donc je ne tuerai pas car c'est mal ! >>.


Ainsi si en terme de scénario Platinum End part sur un postulat de base certes déjà vu mais intéressant, il ne restera que creux et prévisible tout du long. Et ce ne sera malheureusement pas seulement le cas du scénario, mais aussi de ses thématiques.



Il est où le bonheur, il est où ?



Car oui, Platinum End part sur la thématique de base du "bonheur".


Qu'est-ce que le bonheur ?


Pour certains ce sera avoir une vie paisible, pour d'autres coucher avec des stars, ou bien encore être en bonne santé. Ainsi le postulat de l'œuvre est ouvert à une multitude d'interprétations, encore plus en se focalisant sur des candidats qui ont perdu foi en la vie et qui, c'est important de le préciser, ont tous déjà essayé de mettre fin à leurs jours. Cependant, au lieu de chercher à se reconstruire et à trouver un espoir avec cette nouvelle chance qui leur est offerte, ces candidats vont tout simplement s'affronter dans le but d'accéder au poste de Dieu et ce faisant espérer devenir heureux… C'est à partir de là que cette thématique, tout comme toutes les autres, sera traitée de manière bien trop grossière pour réellement convaincre, en témoignent les discussions sur Dieu dont on parlait plus haut. On citera également la thématique du suicide qui reviendra fréquemment dans la deuxième partie mais qui s'avèrera finalement plus gênante qu'autre chose avec un personnage glorifiant pleinement l'acte, de quoi se demander comment les auteurs ou même les éditeurs ont pu laisser passer ça.


Aussi, ce n'est pas la première fois que ces deux auteurs abordent le sujet des puissances supérieures dans leur œuvre.
Il suffit de voir Death Note où les dieux et la religion sont régulièrement mentionnés, ou encore le personnage de Ryûk qui malgré son aspect comique demeurera un Dieu de la Mort quoi qu'on en dise. Mais malgré cette omniprésence du sujet dans le manga, celui-ci ne deviendra jamais le propos principal. C'est tout le contraire de Platinum End qui quant à lui cherchera à débattre de l'existence ou non du bonhomme, de sa place dans le monde et ailleurs, voire carrément de sa relative utilité (oui, ça va loin). Je le cite encore, mais Death Note traite lui aussi de l'existence de Dieu et du rapport à la justice qu'incarne Light, mais encore une fois c'est abordé de manière brève et surtout de façon plus subtile et mieux narrée là où dans Platinum End tout est traité de manière bien trop sommaire pour espérer pouvoir faire pleinement réfléchir ou ne serait-ce que s'avérer divertissant.
En prime on a aussi les Anges qui accompagneront chaque candidat mais qui pour la plupart ne serviront à rien de concret puisqu'eux aussi semblent connaître bien trop peu de choses du "Paradis" ou de ce qui se rapproche de ce fameux "Royaume des Cieux" (appelez ça comme vous le voulez), ce qui rend l'ensemble des messages traités très grossier et bien trop superficiels pour espérer se rendre intéressant. Autant un lectorat jeune pourra y trouver son compte en se disant que les messages sont enrichissants, mais la moindre personne avec un peu de recul sur ces questions se rendra vite compte à quel point toutes les thématiques abordées l'ont déjà été maintes et maintes fois dans d'autres œuvres.


Ainsi les thèmes sont tous traités de manière étonnamment lisse, certes, mais le principal soucis de l'œuvre reste qu'elle ne s'assume pas.


Eh oui car Platinum End au lieu de se contenter d'être un manga divertissant et un peu cool avec ses messages plus adultes tout en étant publié dans un magazine destiné aux jeunes adolescents va plutôt se prendre pour un pur essai philosophique en cherchant à mettre en avant des échanges aussi profonds que le trou qu'il creuse autour de lui depuis le tome 4 plutôt que de se focaliser sur l'aspect purement ludique de l'œuvre (je veux dire on en arrive à des extrémités telles qu'une comparaison entre Dieu et le Père Noël, et c'est d'autant plus caustique quand on voit qui est le personnage qui parle de ça...).


Et c'est seulement au milieu de tout ça qu'on a les affrontements avec des flèches dont le concept échappera à toute logique vu que les règles changent selon les anges en face qui, toujours aussi largués dans leur propre univers, apprennent des choses en même temps que les candidats...



Quand Avenir rime avec Soupir



À partir de là, on peut se dire que je suis déjà bien dur et qu'il est temps d’arrêter le massacre, mais il reste une chose dont je dois vous parler : ce sont les personnages.
Rassurez vous, je ne m'attarderai que sur le duo principal pour la simple et bonne raison que les trois quarts des candidats sont oubliables au possible car évincés du scénario en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ne faisant bien souvent office que de chair à canon pour la majorité d'entre eux.


Mais revenons-en à nos deux héros :


Kakehashi Mirai et Nasse : Après un Light (Death Note) qui certes avait un complexe de Dieu mais qui restait charismatique et un Mashiro (Bakuman.) énergique et prêt à tout pour réaliser ses rêves, on a dans Platinum End le personnage de Mirai, qui signifie "avenir" en japonais, de quoi espérer de grandes choses, non ?. Eh bah ravalez vos espoirs car Mirai est sans doute le personnage principal le plus chiant et pathétique jamais vu dans un manga !
Mirai a des convictions qu'il tient de ses parents. Une bonne chose diront certains, mais quand cela implique qu'il risque de causer la mort de plusieurs personnes car MONSIEUR a peur de décocher une de ses flèches, ça devient très très lourd. Mais si ce n’était que ça ! Jamais on ne le verra sourire, Mirai est un personnage qui tire tout le temps la gueule, qui est dénué de tout charisme et pire que tout, à qui il faudra toujours 10 chapitres pour prendre la moindre décision. Alors certes il a un passé difficile, mais dans les premiers tomes c'est simple : soit il chiale, soit il vomit ! (pour le charisme, on repassera), et la seule palette d'émotions qu'il affiche, c'est celle-ci : ☹


On pourra le défendre en disant que ce n'est qu'un gamin qui a perdu tout espoir en la vie et qui d'un seul coup se retrouve dans une lutte impliquant d'autres personnes, mais sans lui demander d'être l'archétype du héros fonceur classique, Mirai ne sera finalement rien d'autre qu'un pleurnichard qui ne se décidera jamais à agir aussi critique soit la situation et dont les idéaux utopiques en deviennent juste fatigant au possible, faisant de lui une vraie tête à claque dans les moments clés. Et que dire de son amour pour Saki qui deviendra un des leitmotivs du héros tant il voudra la protéger jusqu'à la stalker (avec sa capuche en mode Dark Sasuke histoire de bien cocher la case cliché dérangeant). Un personnage crédule jusqu'au bout qui s'améliorera légèrement dans la seconde partie mais dont la seule chose qu'on en retiendra au final sera son prénom qui laissait présager de grandes choses (à tort).


Quant à Nasse, l'ange qui l'accompagne, difficile d'émettre un avis sur elle tant elle demeure spectatrice tout au long de l'œuvre. Ne placez donc pas trop d'attentes sur ce personnage qui au final comme les autres anges ne servira quasiment à rien à part faire avancer le scénario quand les personnages se retrouvent coincés.


Hanakago Saki et Rubel : Saki est donc la fille dont Mirai est amoureux et qui est aussi candidate.
Saki est l'archétype de la fille discrète mais mignonne, qui désire aider mais qui ne sait pas comment. Heureusement grâce au pouvoir des émotions (littéralement), elle parviendra à devenir elle aussi une candidate. Malheureusement Saki se révélera tout juste bonne à séduire un candidat parce que c'est une fille avec une combinaison de chat, le pouvoir du fanservice que voulez-vous. Et que devient-elle après cet acte hautement héroïque ? Eh bien Saki sera passive tout du long, se contentant de dire qu'elle ne veut aucune souffrance dans le monde et d'avouer son amour à Mirai lorsqu'il fait la gueule. En bref, Saki est juste vide. Pas méchante, pas gentille, juste vide. Et le peu d'empathie que vous pourriez espérer avoir pour elle sera vite envolé après son flashback qui mérite juste une paire de gifles aux auteurs.
Concernant Rubel, son ange, elle sera prête à tout pour protéger Saki et à l'aider mais réussira d'une manière tout bonnement risible, ni plus ni moins.


Comme vous vous en doutez sûrement, les héros tout comme le reste des personnages sont absolument tous des clichés ambulants qui ne subiront quasi aucune évolution. Il suffit de voir Saki dont le rôle se réduit très rapidement à soutenir Mirai et jouer la potiche dans un coin. Que dire de l'avant-dernière candidate qui à peine la lecture de l'œuvre terminée est déjà sortie de nos esprits tant elle n’a aucune personnalité et dont le personnage ne se résume qu'à trouver un homme riche ? Que dire de Metropoliman qui est prêt à tuer des innocents pour un problème qui ne concerne que lui ? Au final il n'y a bien que Mukaidô que l'on retiendra parmi les candidats, son personnage étant lui aussi bateau mais relativement bien traité en comparaison. C'est d'autant plus dommage lorsque les auteurs ont déjà prouvé par le passé qu'ils pouvaient développer des personnages principaux comme secondaires de manière égale et intéressante pour chacun d'eux, alors qu'ici tous les personnages de Platinum End ne sont que des mouchoirs Kleenex que l'on jette après utilisation.


Le principal problème qui accompagne tout ça c'est qu'au fil de la lecture, on s'interrogera de plus en plus sur la logique de l'histoire, jusqu'à se poser une question fondamentale : Mais comment les Anges ont pu choisir des candidats pareils ?. Car il n' y en a bien aucun qui méritait le statut de Dieu et quand on voit le dénouement de toute cette farce, on se dit que même notre animal de compagnie aurait fait office de meilleur candidat !



Un style de dessin proche du divin



Toutefois il y a tout de même une seule chose où l’œuvre sera irréprochable, c'est son dessin.


Obata s'est surpassé, à tel point que comble de l'ironie, Platinum End est sûrement l'un des plus beaux mangas qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie, chaque planche regorgeant de toujours plus de détails. Le chara design des anges n'est pas en reste, tous sont aussi sublimes qu'imposant, pour ne pas dire carrément divins ! Les chara design des candidats, certes plus classiques, sont eux aussi convaincant et bien que je sois peu fan de la combinaison de combat qui fait très sentai, le tout demeure superbe et finement détaillé. De plus, c'est ce style qu'on pourrait qualifier d'orfèvre qui rendra encore plus amer au vu du résultat global car si le manga est très beau, c'est peut-être bien le seul point qui le fera réellement se démarquer et nous poussera à continuer la lecture.


Le découpage des cases est assez classique quant à lui, mais les combats avec ces foutues flèches parviennent malgré tout à être fluides et dynamiques. Que ce soit les ralentis ou encore les doubles pages, on parvient à ressentir tout l'intensité des (trop rares) séquences d'actions.


On finira avec les couvertures des tomes, représentant chacune un des candidats, qui sont tout bonnement incroyables et auxquelles Kazé a eu la bonne idée d'y ajouter divers effets de brillance. Un travail aux petits oignons avec une collection qui se démarquera sur l'étagère, laissant d'ailleurs penser que l'éditeur avait tout misé sur ce titre, nous dégoûtant encore un peu plus du résultat global.



Œuvre du divin ou du malin ?



Je pense que certains, au vu de cette critique, doivent se demander pourquoi j'ai continué Platinum End malgré tout le mal que j'en dis.
Eh bien la réponse est très simple, c'est parce qu'à un certain point c'est juste devenu de la curiosité malsaine. Chaque fois que je me disais que les auteurs ne pourraient pas faire pire, ça allait au-delà de mes attentes ! Ainsi, chaque tome sorti a été l'occasion d'avoir ma barre de rire du mois, je n'ai jamais eu un affect similaire avec aucun autre manga. Et c'est aussi tout le problème du titre.


Nous avons ici deux auteurs qui nous ont habitués à des mangas sortant du lot, avec des messages forts et atypiques. Mais avec Platinum End, même sans parler du fait que tout y est très classique, les messages prônés n'ont absolument aucun impact, la faute à des personnages bien trop manichéens s'échangeant des dialogues d'une banalité affligeante alors que comme dit plus haut, le manga cherche à faire croire le contraire en restant tout du long au premier degré.


Ainsi, peu de mangaka peuvent se targuer d'écrire un manga qui tienne la route jusqu'au bout, mais Platinum End, lui, n'aura finalement jamais réussi à maîtriser un seul de ses concepts de bout en bout.
D'un shônen philosophique, Platinum End n'en a que l'apparence, car au final tout ne sera que péripéties archi classiques avec son lot de dialogues et de situations ultra clichés.


Un vrai gâchis qui ne devra le peu d'épaisseur qu'il cherche à vendre à son visuel tout bonnement sublime !

DuotakunoSora
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le 15 oct. 2021

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Duotaku_no_Sora

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