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Un tome résolument centré sur les deux combats majeurs, lesquels opposent respectivement Seth à Konrad de Marbourg, ainsi que Mélie et Grimm à Hameline. Les affrontements son bien gérés, tant dans leur rythme que dans leur temps d’exposition. Pas mal de retournement de situation sont à notés, les forces et l’avantage ne cessant de basculer dans un camp comme dans l’autre. La véritable force de ce troisième tome est finalement le ton de l’histoire qui, sans crier gare, se fait plus sérieux que jamais. Le traitement de la xénophobie et des tous les relents racistes qu’une société malade peut avoir y est fait avec une certaine justesse. Tony Valente ne semble pas essayer de nous faire larmoyer, ni même éprouver une haine certaine envers cet enfoiré de Konrad, ce dernier étant finalement plus pathétique qu’autre chose ; malgré ses muscles et son grade, Konrad est faible et peu crédible.