Seki, mon voisin de classe T.1

Alors ,

Le message sur le bandeau promotionnel : « L’élève Ducobu version Manga débarque enfin en français » n’est pas spécialement pour me rassurer…
L’humour potache et plutôt limite de Ducobu ne m’atteignant pas vraiment, que vaut vraiment ce titre ?
C’est donc avec quelques aprioris que j’entame ma lecture de « Seki mon voisin de classe ».

Et après quelques chapitres je suis rassuré, c’était juste une phrases d’accroche destiné à séduire d’éventuels lecteurs, on est loin (mais très loin) de l’élève Ducobu… Ouf !

La présentation de Seki est rapidement pliée, elle tient en une case ! Et c’est suffisant ^^
La lecture de chaque chapitre nous en apprendra plus (ou pas^^) sur le facétieux Seki et son habilité à tuer le temps durant les cours…

Le récit est construit sur le système : un chapitre = une histoire. Donc pas de développement vaseux ou autre.

C’est par Rumi Yokoï (sa voisine de classe et victime) que nous sont racontées les facéties et autres jeux imaginés par Seki.

Souvent spectatrice et/ou victime consentante, on la surprend parfois à participer aux diverses activités de son curieux et imaginatif voisin de classe.

Et les activités pratiquées par celui-ci sont variés et peu orthodoxes : si il sort un échiquier c’est pour construire une tour géante à l’aide d’une multitude de pions, si il fait un puzzle , c’est pour se servir des pièces pour construire une pyramide etc.

Bref, Seki a l’art de détourner les choses, ce qui donne généralement le point de départ et de la saveur aux différents chapitres.
Car l’humour est évidemment le moteur de ce titre et si Seki et ses jeux décalés prêtent à rire c’est surtout les réactions de Yokoï, victime plutôt consentante qui sont le point d’orgue de ce manga.

D’ailleurs c’est à se demander si c’est vraiment Seki le « héros » de l’histoire vu qu’il ne prononce pas une seule parole dans ce premier tome^^

Pas de personnages secondaire non plus, les camarades de classes existent et sont mentionnés mais leurs participations aux histoires est généralement plus qu’anecdotique.

Le dessin sans être le plus somptueux est néanmoins très sympa, réussi et bien maitrisé et fonctionne parfaitement avec ce gag-manga ( à ne pas confondre avec un Yonkoma : Manga composé de gags en 4 cases) et le taf éditorial d’Akata est comme bien souvent, nickel.

Ce titre est un vrai moment de fraicheur, marrant et pas prises de têtes, un ovni « mangaesque » comme je n’en avais pas lu depuis longtemps !

Et si en plus il fait rire, que demander de plus ?