Avec ce quatrième tome, James Tynion IV, remplacé ensuite par Ram V pour les derniers épisodes, en terminent avec cette nouvelle version de la Justice League Dark. Après des menaces telles que Nabu, Hécate ou encore Circé, il est temps pour Wonder Woman, Chimp, Zatana, Constantine, Swamp Thing et Man-Bat de se charger de la véritable menace, l’Homme Inversé ! Un affrontement que j’attends depuis le premier tome.


La Ligue des Ténèbres a remporté une victoire décisive face à Circé mais n’est pas pour autant partie pour se reposer sur ses lauriers. En effet, le chaos qui a chamboulé les différents forces mystiques qui président à l’Univers est toujours présent et tout aussi violent. Les forces de la Sève et du Sang sont sens dessus dessous et le groupe de Wonder Woman n’a d’autre choix que de faire appel à Animal Man, lui aussi dépassé par les événements.

Justice League Dark Rebirth présente la nouvelle série consacrée à la Ligue des Ténèbres. Écrites par James Tynion IV (Batman Eternal) et Ram V (Catwoman), ces aventures poursuivent, en parallèle de la série New Justice, les pistes élaborées par l’événement Batman Metal. Les scénaristes y retrouvent le dessinateur de Detective Comics, Alvaro Martinez Bueno, mais également Kyle Hotz (Venom).

(Contient les épisodes #20 à 28)


Avant de pouvoir partir en guerre contre l’Alterespèce et plus particulièrement l’effrayant Homme Inversé, nos héros doivent d’abord juguler une crise d’envergure sur Terre, puisque les différents Parlements sont en proie au chaos depuis la « mort » du Parlement des Arbres. La disparition, tragique, de Swamp Thing accentue encore ce chaos ambiant. Alec Holland était, véritablement, un personnage très important au cœur de ce microcosme du vivant.


Pour les aider, Animal Man, protecteur du Sang, rejoint l’équipe. On découvre, à l’occasion de ces épisodes, qu’il existe de très nombreux Parlements. Chose logique quand on y pense. La Microbie, la Fonge, et bien d’autres. Tant que la paix et le calme ne seront pas revenus, ce sera le chaos sur Terre. Un chaos violent et sanglant. Wonder Woman vont également pouvoir compter sur Abigail Arcane, lorsque Constantine sera parvenu à la retrouver.


J’ai beaucoup aimé ces épisodes. L’univers de Swamp Thing et Animal Man est tellement fascinant. James Tynion IV parvient à rajouter de nombreux éléments intéressants et prometteurs à tout ce qui entoure les Parlements. Et puis quel plaisir de retrouver Abigail, que nous n’avions pas encore vu durant cette période Rebirth. Le retour, attendu, de S… fait tellement plaisir, mais annonce un bouleversement.


Des épisodes sombres, avec une ambiance un peu oppressante, un univers « sale », dans lequel le style de Kyle Hotz, au dessin, colle parfaitement. Certes cela dénote énormément avec le style d’Alvaro Martinez Bueno, mais cela correspond mieux à cette intrigue, à cette aventure. Il est sûr, cependant, que Wonder Woman perd énormément en charme et en grâce pour beaucoup plus de muscles et de violence, le visage colérique et hargneux.


Il est temps, ensuite, enfin, pour Wonder Woman et la Justice League Dark de régler le problème de l’Homme Inversé. Face à une telle menace, Wonder Woman et Zatana décident de déplacer le conflit chez leur adversaire ! Dans l’Altermonde. Un final incroyablement prenant, avec de très nombreux rebondissements et ce qu’il faut d’émotion. Des épisodes que j’attendais avec impatience, je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la plaisir. Mais Ram V clôture à merveille cette série, en respectant le travail de James Tynion IV.


Graphiquement, je découvre Amancay Nahuelpan sur ces derniers épisodes. Un artiste que je ne connaissais absolument pas. Un artiste qui mérite d’exploser aux yeux du grand public. C’est très beau, avec des personnages charismatiques. Des scènes d’action vivantes et prenantes. L’ambiance est là, le rythme est là. C’est vraiment très, très beau.


Bref, un dernier tome qui met un point final à cette équipe que j’adore. Cette version de la Justice League Dark fut une belle découverte, les acteurs de bonnes intrigues. Même si je reste un peu sceptique sur l’intérêt de la présence de Man-Bat au casting. Un plaisir à lire qui n’a fait qu’aller crescendo durant ces quatre tomes pour en arriver à ce final parfait.

Romain_Bouvet
8
Écrit par

Créée

le 17 janv. 2023

Critique lue 7 fois

Romain Bouvet

Écrit par

Critique lue 7 fois

Du même critique

Le Deuil de la famille - Batman, tome 3
Romain_Bouvet
3

Un Joker qui n'en a que le nom, un Batman qui n'en est pas un...

À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...

le 14 févr. 2014

17 j'aime

4

Batman : Silence
Romain_Bouvet
4

Trop d’étalages!

Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...

le 13 déc. 2013

17 j'aime

5