Il faut bien reconnaître que les débuts du Iron Man de Kieron Gillen dans l’ère Marvel Now n’ont pas eu un impact véritablement ahurissant. Le scénariste préférant assurer ses arrières avec quelque chose de connu, de classique, avec Extremis. Avec ce tome #2, on attend donc, j’attends donc que Gillen nous propose quelque chose de nouveau, d’inédit.


Alors qu’Iron Man s’envole vers les étoiles, Tony Stark doit assumer les conséquences de ses actes lors de la récente confrontation entre Avengers et X-Men pour le contrôle de la Force Phénix. De plus, Tony découvre un incroyable secret qui pourrait bien ébranler son existence à jamais…
Ce volume présente un nouveau chapitre palpitant de la vie d’Iron Man, signé Kieron Gillen, Greg Land et Dale Eaglesham.
(Contient les épisodes #6 à 11)


Et le changement, la nouveauté, se faisaient sentir dès la fin du premier tome avec l’envie, et le départ, de Tony pour l’espace ! Cela permet, surtout, d’être raccord avec le titre de Brian M. Bendis : Les Gardiens de la Galaxie.
C’est donc un chapitre spatial qui s’ouvre pour notre héros, vêtu d’une nouvelle armure pour l’occasion. Ce deuxième tome nous propose deux sagas, « Déicide », qui donne son nom au volume, et la première partie des « Origines Secrètes de Tony Stark ».


Qu’il soit sur Terre ou dans l’espace, Tony reste un éternel coureur de jupons. Et que la charmante demoiselle soit mauve ne le dérange absolument pas. Elle le voit comme un incroyable héros, histoire de flatter son incroyable égo, mais lorsqu’il retire son casque et que la belle voit sa barbe, il se fait congédier manu militari. Pensant trouver une autre demoiselle, il se fait, finalement, mettre aux arrêts pour déicide !


D’abord incrédule et clamant son innocence, il réaliser alors qu’on l’accuse de la mort du Phénix…
Si l’histoire est sympathique, elle sert surtout, et principalement, à intégrer le personnage de l’Enregistreur 451, création des Rigelliens, qui va aider, de façon tragique et dramatique, Tony. Kieron Gillen plaçant ses pions pour l’énorme saga qui suit, sur les origines de Tony et l’énorme secret qu’elle va révéler.


Tony va en effet comprendre, trop tard, qu’il se fait mener en bateau par 451 depuis le début de son voyage dans l’espace. S’il semble cacher un but précis mais mystérieux, il révèle surtout à Tony qu’il est étrangement lié à sa naissance, qui cache un terrible secret, en lui passant un film dans lequel son père, Howard, s’adresse directement à lui pour s’excuser !...


Si « Déicide » est une saga plus pour le fun et pour la mise en place de l’intrigue suivante, « Les Origines Secrères de Tony Stark » propose une histoire véritablement prenante. On est happé, au même titre que Tony, par ce qu’Howard a à reconnaître et à se faire pardonner. Kieron Gillen jouant parfaitement avec nos nerfs, en lâchant les informations par petites brides.


Graphiquement, Greg Land montre qu’il propose de bien meilleures choses lorsque cela ne vient pas de la Terre. Ses créatures, bien que proche des humains, sont vraiment sympa. Son travail sur l’armure et les combats sont vraiment bien foutus. Mais, personnellement son travail sur les personnages ne me plaît pas, à l’inverse de celui de Dale Eaglesham qui nous propose vraiment d’excellentes planches et de superbes personnages, il n’y a qu’à voir Maria Stark, absolument divine, ou le charisme d’Howard, l’intensité de son regard.


Bref, ce deuxième tome d’Iron Man est mi-figue mi-raisin. La première intrigue est plutôt simpliste, avec des dessins très moyens et ne sert, finalement que de tremplin pour la suivante, bien plus intéressante, bien mieux dessinée, et on a hâte de découvrir la finalité.

Romain_Bouvet
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le 10 sept. 2016

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Romain Bouvet

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D'autres avis sur The Secret Origin of Tony Stark, Book 1 - Iron Man (2013), tome 2

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