S'il y a bien un adjectif qu'on n'associe pas à Grant Morrison, c'est bien "simpliste". Pourtant, pour la conclusion de sa redéfinition du personnage de Wonder Woman, c'est ce qui arrive.
Tous les hommes sont mauvais, toutes les femmes sont bonnes, à part deux ou trois exceptions. C'est excessivement manichéen et on en arrive même à comparer cette histoire avec la fin du premier film Wonder Woman qui avait eu tout bon jusqu'aux 15 dernières minutes.
Pourtant, ça commençait bien avec cette ouverture sur une utopie matriarcale de 1000 ans qui, avouons-le, fait un peu froid dans le dos. Mais non, c'est une utopie tout ce qu'il y a de plus utopique, aucune interrogation sur les moyens pour y arriver. On ne passe pas toute l'histoire dans cet âge puisqu'on assiste à son avènement, là où s'était arrêté le volume précédent. Donc il y a de la bagarre sauf que jamais on ne craint pour l'héroïne puisqu'utopie finale.
Le message final qui veut que puisque le monde est dirigé par des femmes il devient automatiquement meilleur, c'est axiomatique, laisse pour le moins songeur et on n'a pas trop l'habitude d'une telle grossièreté intellectuelle de la part de l'auteur.
Il reste les dessins de Paquette, toujours à son meilleur niveau.

RawhideKid
6
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le 29 mai 2021

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