For Truth can wound more deeply than the sharpest blade.

Une origin story plutôt intéressante. On y retrouve les principaux éléments de la mythologie de Wonder Woman, mais ils sont arrangés de façon assez inédite. Si Grant Morrison parvient parfaitement à recréer le côté un peu naïf, mais surtout choc des cultures, son idée d’intrigue à base de flashback est plutôt bien maîtrisée et ne perd pas le lecteur. Le principal problème qu’on peut éventuellement lui reprocher, c’est qu’on perd un peu la substance de ce qui fait Diana, qui caractérise son personnage. On pourrait presque croire à certain moment qu’elle est imbue de sa personne, ou que la dynamique de l’intrigue repose justement trop sur le fait de qui elle est et de ce qu’elle représente, sans l’introduire, ou du moins l’exploiter. C’est dommage. J’ai bien aimé en revanche de ce qui est fait d’Etta et de Steve, et de comment ils s’intègrent au récit, et comment l’univers des Amazones est représenté, le lien avec la mythologie grecque. Les dessins sont plutôt chouettes, et le découpage fait même parfois penser à des poteries grecques, c’est très bien conçu. L’utilisation des symboles, que ce soit dans l’histoire ou les dessins, est également important.

Bref, pas forcément la meilleure origin story de Diana, ni sa meilleure histoire ; mais elle s’inscrit très bien dans le contexte d’Earth One, et a une approche plus qu’intéressante. On a hâte d’en lire plus, et surtout de voir enfin la Trinité agir ensemble dans cet univers.