Un film sans intérêt dramatique, sans enjeux, doté d'un scénario banal, prévisible et vide.

UGC m'a invité pour la première fois à une projection Label Spectateur pour ce film. Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe est simple: les spectateurs découvrent dans la salle le film qu'ils vont devoir noter à la fin de la séance. Un suspense que je trouvais intéressant, mais qui s’est transformé en calvaire devant 11.6. Se tromper sur un film c'est déjà chiant, mais se retrouver pris au piège devant un navet c'est tout simplement horrible.

Car oui, 11.6 est un véritable navet. Un film sans intérêt dramatique, sans enjeux, doté d'un scénario banal, prévisible et vide à l'image des dialogues si souvent ridicules.

On y suit un convoyeur un peu beauf qui gueule sur son patron pour grappiller quelques euros, mais qui dépensent aveuglément pour s'acheter un Ferrari. Il entretient donc un rapport bizarre à l'argent, transportant des millions tout en rageant anecdotiquement sur Gainsbourg qui brûle un billet de 500Frs. Ses relations de travail et amoureuse sont développées en parallèle et bizarrement pendant les 3/4 du film. On veut bien nous faire comprendre qu'il est inintéressant et totalement banal. Une fois que le péquin moyen s'est bien reconnu alors, seulement et dans les 15 dernières minutes, se dévoile l'intrigue tellement surprenante: le convoyeur de fonds va détourner son fourgon et se barrer avec le fric.

Oui c'est bien tout ce que propose ce 11.6 qui s'attribue lui-même une note légèrement au-dessus de la moyenne qu'il ne mérite pourtant pas. Merci UGC pour la séance gratuite, je suis finalement satisfait d'avoir glissé mon bulletin de vote assassin dans l'urne.
SlimGus
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le 8 mars 2013

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Gaylord G

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