1922
5.5
1922

Film de Zak Hilditch (2017)

Voir le film

Découvrant qu’un film adapté d’une nouvelle de Stephen King était disponible sur Netflix, il n’a pas fallu longtemps pour que mon conjoint et moi-même désirions le regarder – même si nous n’avions, ni l’un ni l’autre lu le récit en question, présent dans le recueil Nuit noire, étoiles mortes.


Dès le début, une ambiance assez pesante prend place. Nous sommes en 1922, comme le titre l’indique, et la situation est pour le moins tendue au sein de la famille James. Arlette, la mère, souhaite vendre les terres de la ferme et s’installer en ville pour ouvrir une boutique, alors que son époux, Wilfried, s’y refuse totalement : il est un homme de la terre et ne veut en aucun cas quitter son exploitation. Quand elle se met à parler de divorce, Wilfried convainc son fils Henry que le mieux pour eux serait d’éliminer cette indésirable qui est prête à saboter le travail de toute une vie, travail auquel se destine également Henry. Une fois le meurtre réalisé, une avalanche de catastrophes va se produire dans la vie de ces deux hommes, qui pourraient bien finir par croire qu’ils sont maudits.


Thomas Jane nous livre ici une excellente prestation, et incarne à merveille cet homme aigri, qui commet l’irréparable. S’il nous paraît plutôt bourru, voire amer, on ne peut nier l’amour qu’il porte à son fils. Ce dernier va s’émanciper au fur et à mesure, et il va faire des choix absolument pas en adéquation avec ce qu’on lui a appris depuis son plus jeune âge. Et s’il espère fuir son passé, il se rendra compte que tout cela est vain, car toute son existence semble désormais conditionnée du fait qu’il a aidé son père à égorger sa propre mère (qui était une femme relativement désagréable).


Même si certaines scènes sont un peu écœurantes, il n’y a rien de vraiment effrayant dans ce film (et c’est une peureuse qui vous dit ça !). Il y a quelques litres d’hémoglobine, les rats sont un leitmotiv – rappelant l’acte commis – et nous allons croiser deux corps en putréfaction. C’est néanmoins tout à fait supportable, et j’ai passé un bon moment devant 1922. Pour les fans de Desperate Housewives, nous aurez la surprise d’y voir Neal McDenough, qui y incarnait Dave Williams, le mari d’Edie.


Ma chronique sur le blog : http://meslivresetcie.fr/index.php/2018/02/02/1922-zak-hilditch/

Elmdora
6
Écrit par

Créée

le 2 févr. 2018

Critique lue 977 fois

Elmdora

Écrit par

Critique lue 977 fois

D'autres avis sur 1922

1922
RedArrow
7

"À la fin, on se fait tous attraper"

Alors qu'il imagine déjà son avenir entièrement consacré à ses champs de maïs avec son fils à ses côtés, Wilfred James, un fermier, voit ses projets contrariés par sa femme qui souhaite vendre la...

le 20 oct. 2017

29 j'aime

2

1922
Pravda
4

Critique de 1922 par Pravda

Nippon ni mauvais dirait mon tonton José après un repas de famille trop arrosé pour faire un bon mot. Un film vite vu vite oublié, moyen. N'ayant pas lu la nouvelle de Stephen King dont le film...

le 21 oct. 2019

16 j'aime

1922
le3ziemil
3

1922

1922 de Zak Hilditch avec Thomas Jane, Molly Parker, Dylan Schmid et un peu plus. C’est l’histoire d’un mec qui tue sa femme, avec la complicité de son fils et qui sera tourmenté par des rats qu’il...

le 21 oct. 2017

12 j'aime

Du même critique

Seule à la récré
Elmdora
6

Critique de Seule à la récré par Elmdora

Je l’ai lue, et voici ce que j’en ai pensé… Le problème du harcèlement scolaire étant un sujet très important, j’étais curieuse de voir comment il pouvait être traité dans cette bande dessinée que...

le 21 déc. 2017

2 j'aime

L'Arbre d'Halloween
Elmdora
10

Critique de L'Arbre d'Halloween par Elmdora

Cet ouvrage a rejoint ma bibliothèque grâce au forum Books&Fun, sur lequel était organisée une lecture commune autour de ce titre. J’en suis vraiment ravie, car je ne sais pas si j’aurais été...

le 31 oct. 2017

2 j'aime

This Is Where It Ends
Elmdora
6

Critique de This Is Where It Ends par Elmdora

Je l’ai lu, et voici ce que j’en ai pensé… Suite à divers avis sur Internet, notamment la très élogieuse chronique des Lectures de Marinette, j’avais très envie de découvrir à mon tour 54 minutes. Je...

le 19 janv. 2018

1 j'aime