Comme pour Watchmen, j'ai longtemps repoussé le visionnage de 300 parce que Zack Snyder et sa réputation peu flatteuse de "réalisateur bas du front". Et ici une fois encore, il ne déroge pas à la règle, 300 étant un Gladiator version ultra burné qui ne s'embarrasse pas d’aucunes réflexions philosophiques ou politiques. Si vous cherchez de la finesse, de la psychologie, de l'humour ... passez votre chemin, rien de tout ça dans 300.
Et plus qu'un film de Gladiateurs, 300 est surtout et avant tout un film sur des surhommes, montagnes de muscles assoiffés de sang. Les spartiate "athlètes bodybuildés au corps huilés" sont les gentils et les Perses "drag-queens adeptes du piercing" sont les méchants ... on ne va pas s’embarrasser, là une fois encore, de nuances. L'histoire est basique et les personnages sont peu développés, mais après tout ce n'est que l'adaptation "semble-t-il fidèle" d'une série de comics de Frank Miller, ce n'est donc pas une surprise.
Ensuite la direction artistique made in Snyder est tout de suite reconnaissable, les ralentis, les arrêts sur image, la célébration du corps sculptural, la violence graphique ... tout est stylisée et plutôt classieuse dans la mise en scène de Zack Snyder.
Bref, dans 300 le message est simple voir simpliste, mais les images sont belles ... vous savez à quoi vous attendre !