De l'abjection, partie 2
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Malgré son discours binaire ( les gentilles palestiniennes d'un côté, les méchantes israéliennes de l'autre ) et un certain penchant pour le racolage émotionnel ce 3000 nuits se laisse suivre avec un intérêt certain... sans doute parce que Mai Masri parvient, de façon plus que correcte, à raconter son histoire tout en ménageant ses effets. Les moyens narratifs utilisés, classiques certes, y sont d'une indiscutable efficacité.
Concentrant son récit quasiment intégralement dans la sphère carcérale Mai Masri signe un film de prison de bonne facture, sans grandes surprises car déjà vu maintes fois auparavant mais résolument partial... On peut y voir un morceau de cinéma politiquement prosélyte, sans contrepoint ni nuances dans le propos ; toutefois sur le plan du pur drame 3000 nuits est une petite réussite, qui n'échappe pas à certaines facilités ni à la redondance mais qui demeure à mon sens plutôt cohérent. A voir pour se faire un avis.
Créée
le 18 janv. 2017
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