(538) jours ensemble

Tom et Summer c'est un peu toi et moi tu sais.
On se court l'un après l'autre, on s'évite, on s'aime et on profite l'un de l'autre. Et tu me fais t'aimer plus que n'importe qui au monde. Et puis vient ce moment où il faut se réveiller. Ce douloureux moment où les secondes paraissent des heures, où l'on passe son temps à se remémorer ces souvenirs magnifique que l'on s'est construit. Et puis les larmes et la solitude prennent le dessus.

Pourtant rien ne laissait présager tout cela. Mais qu'est ce que tu veux ça m'est tombé dessus. Ce beau matin où tu es apparu a changé ma vie. Tu sais c'est ce genre de cliché que tu voies dans les films, le coup de foudre. S'en était un. Quand j'ai posé les yeux sur toi, plus rien ne comptait autour de moi, pas même mes patrons, pas même cette réunion qui me semblait si interminable, il n'y avait que toi, ton visage et ton sourire.
Je ne comprends toujours pas comment j'ai eu le courage de te parler, moi le timide, le mec qu'on oublie facilement. Pourtant je l'ai fait et tu m'as souri et tu m'as invité chez toi. Et la magie a opéré.

Au début c'était juste du délire total. Tout le temps l'un avec l'autre, on semblait voler ensemble. Et puis ces moments sont devenus bien plus important. Même si tu restais prudente, j'ai toujours fait le maximum pour que tu sois à l'aise, pour que tu te sentes en sécurité auprès de moi. Tu m'as toujours dis de faire attention à mes sentiments, que ton passé ne te permettait plus d'aimer, et la distance n'a parfois pas arrangé les choses. Mais tu m'as aimé je le sais. Et je t'ai aimé, comme personne n'avait eu le courage de t'aimer, et comme je n'ai aimé personne avant toi.

Avec toi tout semblait plus facile, se confier, rire, pleurer, te faire découvrir des choses, remuer ciel et terre pour être de nouveau près de toi lorsqu'on était séparé. J'ai toujours tout fait pour toi et pour nous, pour que ce qu'on avait dure le plus longtemps possible, que ces moments passés ensemble dans l'intimité d'une chambre ou en plein public, comme suspendus dans le temps, durent encore et encore.

Mais tu m'avais prévenu. Prévenu qu'un jour tout cela cesserait. Que tu te réveillerais un matin et que cette carapace que tu avais ouverte se refermerait aussi sec. Et que tu prononcerais ces mots qui résonneront encore longtemps dans ma tête "je n'arrive plus à t'aimer".

Et c'est la même routine qui se répète de nouveau. Se lever, aller au boulot, se recoucher. Se réveiller tout les matins et constater que tu n'es plus à mes côtés. Que tu ne le seras plus jamais. Essayer de se reprendre en main, de faire passer la douleur qui envahit ma poitrine à chaque fois que j'ose penser à toi. Se plonger aveuglément dans le travail, essayer de faire passer ce manque. Et puis vient la nuit, la pénombre dans laquelle mes sanglots brisent le silence et où mes larmes sont reines. Ça ne sera pas simple.

Comme un symbole aujourd'hui démarre l'automne. J'ai toujours aimé l'automne. Une nouvelle période démarre, un renouveau. C'est bien ce que tu m'as fait comprendre. T'aimer aura été la plus belle chose qui me soit arrivé. Notre rupture la plus difficile. J'espère que tu finiras par être heureuse, tu le mérites malgré tout. Moi je continue ma vie de romantique solitaire. Dans un petit appartement, rempli du vide ton absence. Et tu vas me manquer. Terriblement me manquer.

Tom