(500) days of Me

Je crois que c'est un peu du destin et un peu de la chance de voir ce film maintenant que j'ai attaqué l'automne. C'est un joli coup du sûr qu'on me rappelle que j'ai peut-être été un joyeux crétin, et un triste imbécile.

(500) days of Summer, c'est une histoire banale. L'histoire basique du gars nourrit à la culture pop et qui, on a beau se le cacher, a des rêves de princes charmants. C'est l'histoire de la fille qui a une enfance marquée par le divorce de ses parents et qui par conséquent ne croit plus en l'amour. C'est l'histoire de comment ces deux là se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. C'est la vraie vie qui n'est pas sympa. C'est ton sourire quand tu te réveilles le matin à côté d'elle et ta gueule de bois perpétuelle avec ton nouveau meilleur ami, Jack Daniels, une fois qu'elle est partie. C'est ta sœur qui te dit que tu peux remonter en selle et que tu retrouveras quelqu'un. C'est tes potes qui essaient comme ils peuvent de te remonter le moral alors que t'as envie de te foutre en l'air. C'est le moment où tu ouvres les yeux. Le moment où tu te mets une bonne grosse gifle et que tu te reprends en main. C'est le moment où débute l'automne.

Mais la note est méritée bien au delà d'une quelconque histoire personnelle. La bande son est sublime et le reflet des deux personnages. Joseph Gordon-Lewitt est impressionnant de justesse. Zooey Deschanel est touchante et même si on lui en veut un peu, c'est que son jeu est parfait. Mais c'est un bon film post-rupture à voir. Un film pommade qui te feras dire que t'étais quand même bien con mais que maintenant, ça va mieux.