Ils ont quoi tous les héros de Jonathan Levine à vouloir apprendre à conduire subitement ?
Le pitch du film ainsi que les acteurs qui y sont associés (Angelica Houston, Joseph Gordon-Levitt, Philip Baker Hall...) promettaient soit une belle comédie aux personnages approfondis, une aventure humaine touchante et drôle à la fois. Ou bien on aurait pu s'attendre à une comédie totalement inattendue, survoltée et quelque peu irrévérencieuse, de quoi détourner un sujet douloureux pour sortir de la salle de ciné avec un sourire apaisé sur le visage.
Mais malgré quelques petites secousses d'émotion et une ou deux situations prêtant à sourire, l'aventure humaine passe à la trappe et le côté dramatique aussi.
Car oui, 50/50 cumule la plupart des clichés usuels des romcom et demeure un film basique où la plupart des protagonistes n'ont pour seul but que de mettre en valeur le héros, là où le seul sujet pouvait offrir quelque chose de fort et d'inattendu.
Pourtant, dès le début du film j'étais comme chez moi, chacun de mes repères étant à leur place : Bryce Dallas Howard reste une connasse, Joseph Gordon-Levitt reste mignon (même après une chimio), Philip Baker Hall ne vieillit plus depuis les années 90 (mais comment pourrait-il encore plus vieillir ???!!)... mais rien n'y fait. Je veux dire... nom de Zeus ! Ils avaient déjà fait une comédie romantique bête et méchante avec une pute, ils avaient même fait une comédie romantique bête et méchante avec des névrotiques... et maintenant ils ont fait une comédie romantique bête et méchante avec un cancéreux. GG les mecs !