J'ai découvert ce documentaire pendant mon année scolaire, Serge Godey devant animer un de mes cours, il a décidé de nous projeter ce documentaire. Je ne m'attendais à rien en voyant ce documentaire mais j'avoue que j'ai été surpris après le visionnage de celui-ci. Ce n'est pas que je ne regarde pas de documentaires en général, c'est juste que j'ai tellement peu de temps pour moi qu'il est rare que j'en regarde (même si j'ai quelques docu-fictions chez moi). Enfin, j'ai donc regardé ce documentaire pendant mon cours et j'avoue avoir beaucoup aimé le visionnage.
On y suit Emad Burnat qui a décidé de prendre une caméra et à montrer le mur de séparation qui a été installé. Il décide donc de filmer sa lutte avec ses frères pour enlever la barrière de séparation que l'armée a installé.
Ce long-métrage se concentre sur la lutte de ces citoyens pour reprendre le territoire qui leur appartienne et la caméra est ici en tant que témoin de cette lutte.
J'avoue que l'histoire me plaisait mais que je n'étais pas emballé dès le début. Certes, l'histoire est intéressante mais il me faut parfois un petit temps d'adaptation. Ici, il ne m'a pas fallu longtemps pour accrocher ce documentaire. Plus on avance et plus le long-métrage m'intéressait et me donnait envie d'en savoir plus sur la manière dont ils géraient la lutte. De plus, plus on avance et plus j'ai été surpris par l'évolution de cette lutte que la caméra nous montre au fur et à mesure des événements. De plus, il est intéressant de suivre cette histoire, à la fois du point de vue d'Emad et de la caméra, mais aussi de son quatrième fils, Jibirl, et des conséquences de cette lutte sur lui. Ce pauvre petit Jibril a ressenti des blessures de ce combat, il n'en ressortira jamais indemne, tout comme la femme d'Emad qui souffre de cette lutte au bout d'un moment, elle est plus forte qu'on pourrait le croire au premier coup d’œil.
Même les enfants d'Emad se mettent à lutter avec lui malgré les risques, c'est beau de les voir s'investir pour aider leur père.
Il réussit à être personnel et on sent l'implication d'Emad pour montrer cette histoire de violence. Même le fait que 5 caméras soient utilisées témoignent de la lutte qu'il n'a jamais abandonné malgré les difficultés.
Après, le seul défaut que je pourrais ressentir venant de ce long-métrage (et de mon point de vue personnel), c'est que certaines scènes ont un peu traîné et que j'ai eu du mal à suivre toutes les scènes qui nous sont montrées. Ce n'est pas un gros défaut mais je vous assure que certaines petites scènes sont peut-être un petit peu de trop dans ce long-métrage, même si la majorité des scènes fonctionnent pour illustrer les situations de ce documentaire.
Enfin, ça a été une très belle découverte à suivre du début à la fin et ça m'a donné envie de voir un peu plus de documentaires à l'avenir. Si vous aimez les documentaires pour leur sujet et l'implication des concernés dans celles-ci, alors il y a de fortes chances que vous aimiez ce long-métrage et je ne peux que vous le recommander.