Alors oui, bien sur, j'ai compris que le personnage de J. Edgar etait complexe, et que sans doute mue par son ambition il a maintenu son cap, mais de mon cote, j'ai un peu eu l'impression que messieurs Black et Eastwood ont begaye sur le sujet, et que l'evocation de cette vie ressenble plus a des sauts de memoire qu'a un recit construit pour etre suivi par des non professionnels de l'histoire des USA. Au niveau technique, les plans sont tres propres, et d'une facture tres peu innovante, et cela devait pouvoir s'effacer pour laisser place a un film dense et epais.. Mais non, une impression d'evaporation immediate du recit. Trop d'elipses, et comment, par exemple, se contenter de simplement froler ces annees de chasse des communistes... Mais sans doute le scenariste ne veut-il porter aucun jugement politique sur les consequences des orientations imprimees par JEH. Certes Leonardo Di Caprio signe-t-il une incarnation du personnage nickel chrome, servi par un maquillage epoustouflant. Sa diction est travaillee (il faut le voir en VO! ), en accord avec les roles que JEH doit porter, mais cela ne remplit pas l'espace des decenies pendant lesquelles JEH a faconne son oeuvre, et pourtant le film dure plus de 2 heures! Son souvenir dans ma memoire sera ephemere