Il n'est pas aisé de retracer la vie de Hoover en deux heures, son histoire est quasiment celle des USA pendant cinquante ans. Alors il fallait bien choisir des éléments importants, de l'action de Palmer en passant par le bébé Lindberg on survole une carrière et la création du FBI moderne.
Et bien sur aussi l'autre côté du personnage, manipulateur, mythomane et homosexuel refoulé.
Et c'est bien cette partie qui me dérange, la relation avec Tolson tire le film en longueur.
Reste une reconstitution efficace des époques, un Dicaprio épatant.
Tout cela donne un film un peu bavard mais pourtant très intéressant.
(Et je ne saurai que conseiller la lecture de "la malédiction d'Edgar" par Marc Dugain)