Le Magasin des suicides par Math Gal

Adapté du roman éponyme de Jean Teulé, Le Magasin des Suicides raconte l'histoire d'une famille propriétaire d'un magasin dans lequel des ustensiles sont vendu afin de mettre fin à ses jours, le commerce est prospère dans une ville morose jusqu'à l'arrivé du petit dernier de la famille qui incarne la joie de vivre.

La première chose qui frappe dans ce film d'animation est l'utilisation de la chanson, 9 fois en tout, les protagonistes chantent se qui peut repousser bon nombre de spectateurs. Elles ne sont toutefois pas mauvaises mais ne resterons pas dans les mémoires.

Ensuite, au fil du récit, on peut s’apercevoir que le film suit dans les gros traits la trame du roman (sauf la fin!) mais comme le roman étant lui même moyen, le film souffre d'un manque d'originalité malgré une très bonne idée de départ. La fin est plutôt niaise agrémentée de quelques points forts. D'ailleurs Patrice Leconte lui même le dit, il a voulu changer le dénouement en une ''fin quasiment kitsch d'optimisme, qui en devient presque ironique'' … pas sûr.

Par ailleurs, Patrice Leconte s'essaye à de nouvelles expériences car c'est son premier passage à l'animation mais c'est loin d'être un novice en la matière puisque il a travaillé pendant 5 ans en tant que dessinateur pour le magasin Pilote.

Après visionnage, Le Magasin des Suicides s'inspire (?) des œuvres de Tim Burton comme L’Étrange Noël de Mr Jack ou Les Noces Funèbres dans cette univers sombre mais beau, tout en chanson. Un dessin animé certainement pas pour les enfants avec un humour noir et situations qui frôle le politiquement incorrect et une scène de nue.