Loupez!

Démarrer un film SF de voyage temporel en évoquant le principe d'entropie (plan du nuage de lait dans le café) semble d'emblée annoncer que ce thème est épineux. En effet, une petite réflexion sur le sujet nous conduit souvent a des paradoxes, des confusions entre le temps et les phénomènes temporels qui se déroule en son sein.

Looper admet par la suite que le voyage dans le temps est un fait, changer les événements du passé est possible et il suffit d'invoquer la fameuse boucle temporelle pour résoudre le problème de causalité. Si vous vous posez tout de même certaines questions techniques, Bruce Willis vous repoudras "On s'en fout!". Il n'a pas tort, car au fond, un film n'est pas forcément là pour résoudre des énigmes scientifico-philosophique qui renvoient en permanence aux même tautologies.

Le problème de Looper, c'est qu'il ne reussi pas à apporter une vision neuve sur les thèmes abordés. Un manque d'idées que le film essaye de combler avec une autre fantaisie comme la télékinésie. Avec d'étranges ressemblance avec La Jetée, Looper porte un thème plus lourd que lui-même et finit par tomber.

Que reste-t-il à dire? Les acteurs ne sont pas mauvais mais les personnages sont plats tout comme les scènes d'actions sans aucun interêts. En bref, vous pouvez vous passez de Looper. Vous n'aurez rien loupé.