Trop prévisible, trop baclé, trop lambda. Mais le potentiel est là.

Un homme est parachuté dans une jungle sans qu'il ne soit au courant de quoi que ce soit. Là-bas, il découvre d'autres survivants ayant été parachutés et soucieux de savoir comment ils sont arrivés là et où ils ont atterri..
Sans être totalement honteux, "Predators" reste un divertissement dispensable, beaucoup moins bon que ses deux aînés. En réintroduisant la jungle comme lieu de chasse, avec comme seule nouveauté une action se déroulant sur une autre planète, "Predators" s'avère beaucoup trop répétitif. Les scènes d'action sont peu nombreuses et pas franchement excitantes et les personnages, stéréotypés, en font des tonnes. Si Adrien Brody et Laurence Fishburne (dont le personnage est totalement sous-exploité hélas) jouent juste, le reste du casting cabotine ou livre le minimum syndical. Ce n'est peut-être au fond pas de leur faute, mais plutôt celle d'un scénario qui accumule les clichés en ce qui concerne le groupe humain. Le film reprend du poil de la bête dans son dernier tiers, visuellement impressionnant, bien que peu crédible en ce qui concerne l'issue. La beauté des paysages aide à faire passer la pilule mais on est bien loin du charme et de l'efficacité guerrière du film de John McTiernan où le côté total warrior de Schwarzenneger faisait sans cesse mouche. Brody, lui, joue la carte du soldat solitaire, de façon sous-exploitée et trop prévisible.
Bref, de la SF certes sympathique mais dont le manque d'imagination nuit vraiment à la globalité de l'oeuvre.