Predators par Clem Parker

Encore un film ultra mal noté ici bas. Et c'est bien dommage de noter Predators comme s'il s'agissait d'une oeuvre annoncée innovante ou originale. Non, il me semble que jamais Rodriguez ou Antal n'ont vendu ce film comme étant un nouveau truc de fou ultra original qui va enterrer toute la saga Predator !

Bon alors déjà, et c'est peut-être un spoiler pour certain (je suis très prudent avec ça), Predators n'est pas un reboot ! C'est une suite. Et je dirais même, c'est LA suite de Predator. Oui oui, celui avec ce bon vieux Arnold ! Non pas le black tout gringalet, l'autre là, l'autrichien hyper baraqué. Bref, c'est une suite ! Je dirais pas direct car il se passe tout de même 23 ans entre les deux films, mais tout de même, les personnages y font référence et ça, pour le fanboy, c'est quand même très plaisant de voir qu'ils ont pensés à intégré ce film à toute la saga ! Y compris les (enfin le premier en tout cas) AvsP. La référence à AvsP est ultra subtile, mais elle a le mérite d'exister.

Donc nous nous retrouvons devant une structure totalement classique de ce genre de film à savoir : une bande de personnes (pas plus de 10, ici ils ne sont que 8 (voire 9 hinhin) qui vont se faire dézinguer one by one. Classique, certes, limite banal même, mais au moins c'est efficace. Ne boudons pas notre plaisir.

Le plus gros point négatif du film en fait, c'est Adrien Brody. J'adore cet acteur depuis que je l'ai vu dans Le Pianiste, mais là, son rôle de Badass avec la voix de Batman façon Nolan, ça colle pas avec le bonhomme. Il surjoue la plupart du temps, c'est bien dommage vu son talent (poil aux dents).

Pour conclure, ceux qui ont aimé le premier Predator ne peuvent qu'aimer ce film qui lui rend hommage plus qu'il ne le copie.